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 But on the inside it’s you and me And there’s just no stopping.

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Posté le Dim 4 Fév - 23:00


Warzone
Ever since I met you, Ever since the days we were together, Heaven knows that I could never ever forget you
C’est bien la 1ère fois que Clyde dit non à Bonnie, depuis que leur relation a pris une tournure nettement moins amicale, 8 ans plus tôt. Et ça lui coûte, à Clyde, de tenter de ne pas céder à son désir, plus encore alors que son cerveau se noie dans l’alcool et est rendu H.S par des joints. Mais il sait qu’il ne veut pas de ça, pas avec elle, pas maintenant. Avant, ça ne l’aurait pas dérangé, ça aurait pu être totalement merdique qu’il s’en serait quand même foutu. Mais 8 ans se sont écoulées, et s’ils doivent passer une nouvelle nuit ensemble, Clyde ne veut pas que ça soit juste sous le coup d’une pulsion passagère, prise un soir, à moitié déglingué, avec le risque de ne plus s’en souvenir. Et ça, mine de rien, ça indique pas mal de choses, sur Clyde. Sur la maturité qu’il a pu acquérir, ces dernières années, et aussi, sur ce qu’il peut éprouver pour la brune. Craignant qu’elle n’ait mal pris son refus, ne voulant pas finir par l’attirer à lui pour aller avec elle sur le canapé, bien plus proche que sa chambre, il lui tourne le dos. Un peu lâche, mais un lâche qui tente de garder sa résolution en place. Le temps qui s’écoule alors lui est étranger. Sa perception temporelle étant altérée, ce soir. Mais ça ne l’empêche pas de stresser, de craindre le pire. Alors il est étonné, quand il sent la jeune femme le serre contre elle. Cependant, le voilà rassuré, avec les paroles qu’elle profère finalement. « Pas d’risques que ça s’produise, ça ! », lui fait-il savoir, attrapant une de ses mains pour la tenir dans celle qui n’a pas eu un violent rendez-vous avec une fenêtre. En 8 ans de temps, il ne s’est pas écoulé un jour sans qu’il ne pense à elle ni à l’envie qu’il avait de la retrouver, comme à l’époque. Tout naturellement, il doute qu’il puisse cesser de la vouloir, un jour.

Il pousse un soupir de soulagement, alors que Bonnie reste ainsi, collée contre lui, dans son dos. C’est un geste relativement quelconque, et pourtant, là, Clyde se sent bien. Vraiment bien. Autant qu’on peut l’être, quand on a eu une telle soirée, du moins. Sentant que la chanteuse veut bouger, il libère sa main, la laissant changer de place. Il n’ose plus trop bouger, ni parler ou penser. Trop peur de réaliser qu’il a juste rêvé ça. Ca ne serait pas la 1ère fois, en fait, même si jamais ses illusions n’ont été aussi réalistes que ça. La Turner fini par lui faire face, et examine sa main. Il risque d’avoir un peu de mal à jouer, dans les prochains jours. Non pas que sa blessure soit trop grave, mais ça va être un minimum douloureux, quelques jours durant, et ça amoindrira sa dextérité, clairement. Mais il est bien loin de ses considérations purement musicales, quand il entend la chanteuse l’interroger pour savoir s’il veut qu’elle reste ou pas, cette nuit. Un autre soupir échappe à l’Irlandais, quand elle lève la tête vers lui. Si la question avait réussi à lui arracher un petit sourire, amusé et attendri, se doutant bien que ça ne devait pas être facile pour elle de la poser, le fait de voir quelques rougeurs sur ses joues, là, ça l’achève. Bordel, elle pourrait pas arrêter d’être aussi mignonne que ça, non ? Car ouais, pour Clyde, elle l’est. Quand elle fait la con, quand elle chante, quand elle gueule, quand elle lui tient tête, et plus encore quand son visage se pare de légères rougeurs. Est-ce que…« T’veux m’achever, c’est ça ? ». La question de Clyde est passée, en cours de route, d’un questionnement mental à une question à l’orale, pouvant perdre un peu la brune, pour le coup. Il secoue la tête, négativement, mais pour lui, pour tenter de se remettre les idées en place. Et tenter d’expliquer ce qu’il a essayer de dire, à l’instant, car ça doit paraître floue pour la musicienne ! Même si en parlant, il a posé sa main en bon état sur sa joue, pour la caresser du bout des doigts, souriant comme un con. « T’as pas dit, tout à l’heure, que tu resterais jusqu’à ce que j’sois sobre ? », demande-t-il, arquant un sourcil, affichant une moue amusée. Cependant, il n’est pas aussi sûr de lui qu’il veut le laisser à paraître. Il a l’impression d’avoir pas mal halluciné, ce soir, alors ça ne l’étonnerait pas d’avoir rêvé certaines des paroles de la brune. Bordel, faut qu’il arrête de picoler autant que ça ! « Reste. », murmure-t-il finalement, son regard se faisant plus sérieux, alors qu'il continue à s'exprimer. « Si t’as rien contre l’fait de rester avec un con totalement bourré. » Car il l’est. Il se sait loin d’être la meilleure compagnie qui soit, ce soir. Pas le soir de lui demander d’avoir un débat sur des questions existentielles ! Cependant, ouais, il veut qu’elle reste, il le veut vraiment. Même si ça risque d’être bizarre, ils n’ont pas partagés beaucoup de nuits ensemble, où ils se sont contentés de rester ensemble, sans que ça n’aille plus loin. Déposant un baiser sur le front de la jeune femme, il fini par ajouter, son menton reposant sur le haut de la tête de celle-ci : « S’te plaît, reste. » Et il soupire de nouveau, tentant de repousser l’impression que sa supplique ait des relents de « M’abandonne pas. », qui le terrorise tant quand il est question des gens qu’il apprécie. Surtout quand il est question de Bonnie. Même s’il sait que demain, il aura plus souvenirs de grand-chose de cette soirée, et que ça risque de rendre leur relation encore plus bizarre ! Lui aussi, pour le coup, se la joue un peu intimidé, en refusant le contact visuel avec la chanteuse. Clyde est certes ivre, mais il a toujours autant de difficulté à la regarder, quand il se montre trop franc sur ses sentiments. Il a déjà bousculé bons nombres de ses habitudes, pour l’instant.

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Posté le Dim 4 Fév - 23:53


Warzone
Ever since I met you, Ever since the days we were together, Heaven knows that I could never ever forget you
Elle a un peu l'impression de rêver Bonnie, d'imaginer tout ça alors que la situation a pris une tournure bien différente de celle dont elle s'était attendue en franchissant la porte de l'appartement. Et pourtant, elle n'a absolument rien pris la brune ce soir, si ce n'est deux shooters affreusement dégueux. Et il en faut bien plus que ça pour la mettre à l'envers ! Et si elle sait qu'elle est bien présente ici, que ce n'est pas le fruit de son imagination car justement elle est sobre, un doute subsiste malgré tout et elle a peur de réaliser, qu'en fait, elle est seule, affreusement seule, dans son propre appartement. C'est pourquoi elle se laisse aller présentement. Dit ce qui lui passe par la tête. Doutes comme évidences. Agit en fonction de ses envies, et surtout le désir pour Clyde qui n'a fait que qu'accentuer au fil des années écoulées. Car putain ouai, le guitariste lui fait encore plus d'effet qu'à l'époque, et ce même s'ils viennent de se retrouver. Et c'est peut-être ça le plus dingue. Huit longues années et ce soir, c'est comme s'ils ne s'étaient jamais quittés...

Malgré les réticences de Clyde à aller plus loin et ses explications, Bonnie ne peut cacher sa déception. Mais elle se sent flattée par les mots du guitariste qui la touchent vraiment. Alors elle s’approche, se colle contre lui dans son dos, énonce tout haut les craintes qu'elle gardait tout bas. C'est idiot, elle le sait. Surtout après ce qui vient de se passer et la manière dont Clyde l'a embrassée : avec passion. Et pourtant cette petite crainte a subsisté malgré tout. Crainte qui disparaît lorsqu'elle sent les doigts de Clyde se resserrer autour des siens, lorsqu'il énonce clairement que jamais il ne voudrait plus d'elle. Et Bonnie sourit comme une idiote dans son dos, rassurée et soulagée.

Mais voilà, d'autres interrogations pointe le bout de leur nez. Doit-elle rester ? Veut-il qu'elle reste ? Est-ce vraiment une bonne idée ? Arrivera-t-elle à ne pas céder à ses envies ? Car s'ils ont partagé le même lit de nombreuses fois par le passé, la situation n'est que très rarement – voire jamais finalement – restée platonique. Bonnie&Clyde, c'est une alchimie difficile à contenir... Alors, la belle se dit qu'elle ferait vraiment mieux de rentrer chez elle... sauf qu'elle n'en a absolument aucune envie. Pas maintenant que les choses semblent aller mieux. Pas alors qu'elle retrouve son Clyde. C'est pourquoi elle demande Bonnie. Gênée et presque honteuse de demander une chose pareille, elle qui est pourtant d'habitude si sûre d'elle. Et elle se sent affreusement fragile en cet instant, alors que le rouge lui monte au joue et qu'elle n'est même pas foutue de regarder Clyde.Comme l'impression d'avoir remonté le temps, lorsqu'elle n'était qu'une adolescente affreusement amoureuse du meilleure pote de son frère. Et au fond, les choses n'ont pas tant changées que ça, même si de l'eau a coulé sous les ponts et qu'elle a mûri. « J'compendrais que tu n'veuilles pas... » qu'elle souffle en guise de réponse lorsque Clyde affirme qu'elle souhaite l'achever avec cette ultime question. « Et j't'en voudrai pas. » qu'elle ajoute alors qu'elle a enfin osé lever les yeux vers lui qui justement, est en train de secouer la tête. Mais elle n'a pas de temps de demander ce que cela signifie que déjà Clyde pose une main sur sa joue. Bonnie ferme instantanément les yeux à ce contact anodin et qui pourtant lui fait beaucoup trop d'effet. « Si, c'est c'que j'ai dit. Mais si tu veux pas... » qu'elle commence, bien rapidement coupée par un 'reste' pour le moins sans équivoque de la part de Clyde. Et c'est un sourire idiot qui se dessine sur ses lèvres lorsque le guitariste se désigne comme un con bourré. « Un putain de con, ça c'est clair ! » qu'elle commence à le chambrer... pour se radoucir presque instantanément. « Mais t'es mon idiot bourré » qu'elle murmure alors que Clyde s'approche pour déposer un baiser sur son front avant de lui demander à nouveau de rester, mais sur un ton bien différent que le précédent. Presque une supplique, qui fait se serrer le cœur de Bonnie. « J'bouge pas d'ici... » qu'elle affirme à voix basse, avant d'embrasser tendrement Clyde. Un baiser doux, léger. Bien différent des baisers enflammés qu'ils ont échangé juste avant.

Le souffle coupée, le cœur au bord des lèvres, à deux doigts de céder à ses envies d'aller plus loin, Bonnie s'éloigne finalement, réduit cette proximité entre eux en faisant quelques pas en arrière. Et si sa réaction peut paraître déroutante, ce n'est rien comparé à ce sourire un peu niais dont elle ne se défait plus. Mais au font, et même si elle n'en montre rien, elle redoute la suite des événements Bonnie. Et surtout, sera-t-elle capable de résister ? « Par contre.. j'espère que y'a pas une autre blondasse planquée dans l'placard parce que j'te l'ferai payer cher. » qu'elle lance finalement sur un ton quelque peu ironique, tout en plaçant ses mains sur ses hanches afin de se donner un air plus menaçant. Sauf qu'au fond, elle a peur Bonnie. Peur que Clyde ne veuille retrouver la relation non exclusive qu'ils avaient autrefois. Parce que la jeune femme, quand elle a dit qu'elle ne jouait plus, elle parlait bien de ça. Et ça la bousillerait de savoir que ce n'est pas le cas de Clyde. Pas alors qu'elle ne cesse de se dire, depuis tout à l'heure, qu'elle est prête à tout plaquer si cela signifie être avec lui...

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Posté le Lun 5 Fév - 0:40


Warzone
Ever since I met you, Ever since the days we were together, Heaven knows that I could never ever forget you
C’est clair et net, demain, Clyde ne va pas comprendre grand-chose. Il le sent, là, déjà, qu’il va se poser des questions, sur ce qui a bien pu se passer ce soir. Mais là, en ce moment, il s’en fout. Attitude récurrente chez le guitariste, bien que ce soir, il est à noter qu’il s’en fout, alors qu’il a passé les dernières minutes à être un peu trop franc avec la brune qui n’a pas véritablement quitté ses pensées, durant les années passées. Il sait que la nuit va être compliquée, toutefois, s’il accepte de faire rester la brune ici. Autrefois, il tentait de voir s’il était capable de résister à la bassiste, quand ils étaient seuls, et il échouait bien souvent, quand ça n’était pas la Turner qui ne craquait pas la 1ère. Mais il veut prendre le risque, toutefois. C’est bien pour tenter de faire comprendre à la jeune femme qu’il accepte sa proposition, qu’il parvient à lui demander de rester, remarquant bien qu’elle s’attendait visiblement à un nouveau refus de sa part. Ce soir, Clyde, il décrypte mal les choses, les choix de mots qu’on peut avoir face à lui. Voici comment ce crétin loupe l’emploi de l’adjectif possessif de Bonnie, qu’elle adosse à son statut d’imbécile un peu trop imbibé. Sans ça, le visage du guitariste se serait fendu d’un immense sourire d’imbécile heureux, et il n’aurait pas hésité à taquiner la jeune femme. Non pas pour la moquer ni la rabaisser d’agir ainsi, juste pour lui faire savoir qu’il apprécie un peu trop ce choix de mot. Mais il est ivre, alors ça devra attendre une autre fois. Ou pas. Avec ce duo, on ne sait jamais trop à quoi s’attendre ! Il y a du soulagement, lorsque Bonnie lui fait savoir qu’elle n’a pas l’intention de partir. Voilà bien au moins une chose qui s’imprime dans l’esprit de Clyde. Du moins, qui va s’imprimer pour quelques heures, avant de s’évaporer de sa conscience, accompagné d’une gueule de bois carabinée. Il se sent mieux, quand elle l’embrasse, tendrement. C’est presque déroutant, pour l’Irlandais, cette variation d’émotions, en si peu de temps. Il n’est plus vraiment habitué à de telles choses, pourtant habituelles, entre eux, autrefois. Certes, il n’y avait pas de déclarations, ni complètes, ni partielles, mais la passion savait parfois céder le pas à des moments plus tendres, suivant l’état d’esprit du duo. Ou quand ils ne finissaient pas par s’embrasser, après une énième engueulade.

Le regard du brun trahit son incompréhension, une fois que la chanteuse se soit éloignée quelque peu de lui. Au fond de lui, il a toujours peur qu’elle ne lui tourne le dos, et ça, même s’il est ivre, c’est encore ancré en lui. Il faudra bien du temps avant qu’il ne parvienne à s’en débarrasser, de cette hantise. La vue du sourire de la bassiste parvient à l’apaiser quelque peu, et les paroles qu’elle profère finissent de le détendre complètement. « Hum… », fait-il mine de réfléchir, échouant cependant à paraître sérieux, son amusement étant visible via son sourire ou même son regard rieur, alors qu’il se retient de rire en voyant la moue de Bonnie, qui trahit bien la jalousie dont elle sait bien faire preuve. « Si elle est planquée, la pauvre, elle doit y être depuis trop longtemps maintenant ! » Cela dit, elle lui a mit le doute. Mais non, si ça peut arriver qu’il ramène deux filles, ça reste des plus rares, et ce soir, il n’y avait que… machine. « Mais s’tu veux, on va regarder ensemble, et j’la virerais moi-même ! », s’amuse-t-il ensuite, attrapant la main de Bonnie, pour entremêler ses doigts aux siens. C’est avec une aisance bien amoindrie par des relents d’alcool et de cannabis, qu’il traverse le salon pour atteindre le couloir menant aux chambres. Connaissant les lieux par cœur, ce soir, il ne se sent toutefois pas capable d’y évoluer sans lumière. Une fois éclairé, il guide la brune jusqu’à sa chambre, ne pensant pas une seule seconde à ce qu’Al pourra se demander, le lendemain, quand il rentrera ici, et trouvera sa sœur, dans la piaule de son meilleur pote.

Figé devant sa porte, il met quelques secondes avant de l’ouvrir. Pas par peur ni par hésitation. Non, loin de là. « Ca m’fait bizarre qu’tu sois là. ». Comme il finit par l’avouer à la jeune femme, après l’avoir fait rentrer dans la pièce, il est dérouté par sa présence. Dans l’appart’, mais, à plus forte raison, dans ce qui est son antre. Bien entendu, la chambre est relativement bordélique. Ca reste encore soft, ça pourrait être pire, mais c’est loin d’être la pièce la plus clean au monde. Quelques bouquins se trouvent éparpillés par terre, à côté de son lit. Son étagère déborde de livres et cd, à tel point que certains cd sont en vrac, sur son bureau. Son ordi s’y trouve aussi, et a clairement connu des jours meilleurs. Il y a aussi 2-3 vêtements, que Clyde a balancé dans la matinée, en cherchant quoi mettre, et ayant la flemme de tout ranger. Le musicien n’a jamais été une fée du logis, mais y’a pire que lui. « Y’a personne d’autre. », précise-t-il soudainement, dans un désir de lui ôter tout doute de l’esprit, alors que son regard se pose sur elle, après avoir balayé la pièce des yeux. Putain, il a du mal à croire qu’il ne rêve pas, là. C’est aussi bien pour se convaincre encore une fois, qu’elle est bien là, que pour bien faire comprendre à Bonnie qu’il ne veut vraiment qu’elle, qu’il la serre dans ses bras, pour lui souffler, dans le creux de l’oreille, un simple : « Bonnie&Clyde. » Comme si ces simples mots se suffisaient à eux-mêmes. Et en un sens, c’est le cas, pour le guitariste.

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Posté le Lun 5 Fév - 12:40


Warzone
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Elle a envie de rester Bonnie. Vraiment envie. Mais elle doit bien avouer que cette perspective l'angoisse quelque peu. Huit années se sont écoulés depuis la dernière fois qu'ils ont passé la nuit ensembles. Et surtout, la belle est sobre, contrairement à Clyde qui risque fortement de le regretter demain matin, alors que elle pas du tout. Et c'est bien ça qu'elle redoute le plus, angoisse qui voile quelque peu le regard qu'elle pose sur le guitariste avant de s'en éloigner, jouant sur un trait d'humour pour masquer sa crainte. Humour teinté de jalousie si on y prête bien attention, alors qu'elle parle d'une possible maîtresse cachée dans le placard. Et si elle plaisante, une infime part d'elle redoute que ce ne soit vrai. Qu'une autre pouffiasse sorte d'on ne sait où. Parce elle le sait Bonnie, que Clyde en serait capable. Surtout dans son état actuel.

Clyde tente un trait d'humour, enlaçant ses doigts à Bonnie pour la guider dans l'appartement, jusqu'à sa chambre, afin de voir si une autre femme n'y serait pas cachée. Et c'est un léger sourire qu i se dessine sur les lèvres de Bonnie, teinté d'une légère appréhension. Huit ans qu'elle n'a pas remis les pieds dans la chambre du guitariste qui en ouvre la porte pour la laisser passer. Avançant de quelques pas, c'est comme si Bonnie redécouvrait les lieux alors qu'au final, rien a changé. Comme si le temps s'était figé et que les huit dernières années n'avaient jamais existé. Elle a l'impression d'avoir remonté le temps la brune, à l'époque où elle venait en cachette à l'appartement, quand son frère n'y était pas bien évidemment. Et un court instant, elle se demande comment les choses auraient évolué s'ils avaient agi différemment. S'ils avaient exposé leur relation aux yeux de tous, sans tabou ni crainte, sans avoir peur de ce que le reste du groupe penserait et surtout Al. Peut-être que les choses auraient pu être différentes. Sûrement que Al leur aurait passé un sacré savon mais.. Et après ? Il aurait peut-être même mieux valu qui sait. Les deux musiciens n'en seraient sûrement pas là aujourd'hui...

L'aveu de Clyde la fait finalement revenir sur Terre, alors qu'elle pivote vers lui, sans se défaire d'un léger sourire tout en hochant la tête positivement. Car elle doit bien avouer que ça lui fait bizarre d'être là aussi. Rien a changé, et pourtant, elle a l'impression de découvrir ou redécouvrir les lieux. Et l'espace d'un fugace instant qui peut se lire dans ses yeux, Bonnie se demande combien de femmes Clyde a ramené ici. Combien de femmes ont partagé son lit, pour la nuit ou quelques heures. Mais elle balaye très vite ces questions d'un revers de main mental, alors que Clyde affirme qu'il n'y a personne d'autre qu'eux deux. Et son cœur s'emballe bien malgré elle, encore plus lorsqu'il prononce leurs deux prénoms réunis. Douce mélodie qui lui a trop manqué depuis tout ce temps. « Bonnie&Clyde... » qu'elle rétorque à nouveau dans un murmure, alors qu'elle s'approche du guitariste d'une démarche presque féline. Et elle a bien du mal à résister Bonnie, quand ses yeux se posent une fraction de seconde sur ses lèvres. Elle lutte, alors qu'elle se redresse, se mettant sur la pointe des pieds, approchant dangereusement son visage de celui de Clyde. Le souffle court, elle sait pourtant qu'elle ne devrait pas. Que c'est une putain de mauvaise idée. Surtout que le guitariste a bien trop abusé ce soir. Mais c'est plus fort qu'elle. Et après un dernier mantra mental pour ne pas céder à la tentation... Elle finit par craquer, ses lèvres venant se plaquer sur celle du guitariste, alors que ses doigts se perdent dans sa chevelure. Baiser, qu'elle souhaite approfondir, sa langue se frayant un chemin à travers la barrière des lèvres de Clyde. Et la belle se sent comme une droguée dont le sevrage aurait lamentablement échoué. Putain ce que ça lui a manqué. Beaucoup trop même.

Et c'est presque à bout de souffle qu'elle se fait violence Bonnie, pour couper court à cet échange et ne pas aller plus loin. Elle se recule difficilement, se détachant de Clyde le cœur qui bat à tout rompre. « Désolée... » qu'elle lui lance à voix basse, non sans un léger sourire satisfait. Elle joue Bonnie. Le provoque. Presque comme avant. « T'as un t-shirt pour moi ? » qu'elle demande, l’œil rieur, alors qu'elle lui fait à nouveau face. Et quand il se détourne d'elle pour aller dans sa commode, sans un mot Bonnie retire ses chaussures qu'elle flanque dans un coin de la pièce, avant d'enlever son t-shirt qui vient s’échouer sur le sol, rapidement suivi de son soutien-gorge et de son jean. C'est donc uniquement vêtue de sa petite culotte en dentelle, sa poitrine masquée par sa longue chevelure brune, qu'elle fait face à Clyde, curieuse de voir sa réaction, le tout mêlé d'une pointe d'appréhension.

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Posté le Lun 5 Fév - 14:33


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Parfois, dans la vie, il ne faut pas grand-chose pour se sentir vraiment bien. Pour Clyde, c’est pas compliqué du tout, il a juste besoin d’avoir Bonnie, sa Bonnie, et il se sent vraiment bien. Et putain, qu’il aime à pouvoir la serrer dans ses bras et juste pouvoir prononcer le simple « Bonnie&Clyde » qui signifie tant, pour eux. Car ces prénoms, ainsi accolés l’un à l’autre, il a soigneusement veillé à ne pas les prononcer. C’était bien trop douloureux, à tel point qu’il fuyait tout ce qui concernait, de prêt ou de loin, ce duo mythique, incluant la chanson qu’il a pourtant toujours apprécié. C’est notamment à cause de cette chanson que l’Irlandais a voulu apprendre le français. Alors là, d’un coup, il se sent vraiment revivre. Tout simplement. Et dériver dangereusement, quand Bonnie se décide à l’embrasser. Vainement, Clyde tente de résister, mais c’est difficile, pour lui, plus encore quand la langue de la chanteuse cherche à se mêler à la sienne. Il sait qu’il devrait la repousser, mettre un terme à tout ça, mais c’est bien au-dessus de ses forces. S’en voulant mentalement de faire preuve d’autant de faiblesse, sachant pourtant que c’est loin d’être une bonne idée, il laisse ses mains se perdre sur le dos de Bonnie, faisant montre de la possessivité qu’il a toujours eu du mal à réprimer, dès lorsqu’il était question de la brune.

Il réprime un grognement désapprobateur quand Bonnie met un terme au baiser, et s’éloigne de quelques pas. L’envie du guitariste râle, tandis que sa raison tente de se manifester, mais se trouve étouffé sous bien trop de choses pour se faire entendre. C’est en entendant le petit mot d’excuse de Bonnie que le brun se souvient de sa résolution, qui n’est pourtant pas si vieille. « T’auras ma peau, un jour. », râle-t-il, d’une voix dans laquelle résonne parfaitement la frustration qui est sienne. Il y a aussi une lueur de défi, comme une promesse que la bassiste lui paiera ça un jour, façon Bonnie&Clyde, bien entendu. Il a bien l’intention de s’amuser avec ses nerfs, un de ces jours. Quand il sera dans un meilleur état que ce soir. « J’vais te chercher ça ! », déclare-t-il, à la demande de la jeune femme d’avoir un t-shirt de Clyde pour pouvoir dormir. C’est presque avec regret, qu’il détourne son regard de Bonnie, pour aller lui chercher ça. Cependant, il sait que ça lui permettra de souffler, et de tenter de reconnecter correctement ses neurones. Cela dit, il sait aussi que son cerveau va être rapidement court-circuité, simplement par la vision d’une Bonnie moulée dans un de ses hauts à lui. C’est tout con, mais il a toujours un peu trop aimé la voir ainsi, et là que ça fait 8 ans qu’il n’a pas eu l’occasion de la voir dans une telle tenue, il sait pertinemment que ça va méchamment lui faire de l’effet. Il attrape un t-shirt, un parmi tant d’autres à l’effigie de ses groupes de musiques fétiches. Clyde, son amour pour la musique, il l’affiche de partout. Sa trouvaille en main, il se retourne, s’apprêtant à rejoindre Bonnie, quand il fini par se figer. Sur place. Tout simplement. Juste parce qu’il ne s’attendait pas à retrouver la jeune femme, uniquement vêtue de sa petite culotte. « Oh putain. », lui échappe soudainement, alors qu’il déglutit péniblement, les yeux ronds d’étonnement, son regard obscurcit par le voile de désir à l’encontre de Bonnie, qu’il a de plus en plus de mal à contenir. Il a du mal à ne pas balayer le corps ainsi dévoilé de la jeune femme du regard. Et plus encore de mal à lutter contre son envie de combler la distance qui les sépare, même si elle n’est pas bien grande, pour embrasser Bonnie et l’allonger sur son lit. « Tu… » Et une fois encore, en cette soirée des abus, Clyde cherche ses mots. Il ne sait pas s’il a du mal à les trouver à cause de ce qu’il a fumé et bu, ou si c’est la vision d’une Bonnie en petite tenue, ou si c’est tout ça, mais là, son cerveau refuse de fonctionner. « Tu veux vraiment avoir ma peau ! », gémit-il, ne réalisant qu’il s’est approché d’elle que quand il lui fait enfin face, et fini par lui voler un nouveau baiser. C’est bien trop pour lui, surtout quand ses mains se posent sur le dos dénudé de la Turner. Il interrompt leur baiser, avant même de se laisser aller à profiter de la chaleur de la langue de la brune. « J’ai envie d’toi, Bonnie. Putain qu’j’ai envie d’toi, mais… » Ca lui coûte, de dire ça, ça s’entend à sa voix, au temps qu’il met avant de pouvoir prononcer ces mots, à la façon dont il évite soigneusement de regarder ou de toucher la brune. « Pas ce soir. Tu mérites mieux qu’un type bourré. J’veux être en état d’assurer. », avoue-t-il. Assurer pour leur 1ère fois, depuis 8 ans passés loin l’un de l’autre. Assurer pour pas qu’elle regrette, qu’elle réalise que c’était bien mieux avant. Assurer pour lui faire oublier tous les amants qu’elle a pu avoir, depuis.

Il esquisse un petit sourire d’excuse, se sentant con, d’agir ainsi, mais il y tient, mais ça a bien trop d’importance à ses yeux pour craquer comme ça. Il lui tend son t-shirt, et lui tourne le dos dans le même temps. Il se sent sur le point de craquer, et tente de ne pas céder, mais ça devient des plus difficile. « J’ai besoin d’une douche. », admet-il par la suite. Ne précisant pas que cette douche devra être froide. Mais très froide. Il a bien besoin d’atténuer l’envie qu’il éprouve pour Bonnie, via une douche, et aussi de se remettre un peu les idées en place. Il n’attend pas de réponse, et finit par se diriger dans la salle de bain, espérant que la brune ne va pas s’amuser à le suivre. Il espère aussi que la douche va le réveiller un minimum, pour ne pas s’endormir comme une loque, à peine sera-t-il allongé sur son lit. Il ne sait pas si c’est une bonne idée, de vouloir rester éveillé, alors qu’il aura Bonnie dans son lit et qu’il préfère que rien ne se passe ce soir. Ca risque juste de le pousser à céder, en fait. Il se mettrait des baffes, c’est ce qu’il se dit, alors qu’il balance ses fringues dans la salle de bain, pour finalement se glisser sous la douche. Et comme prévu, il n’utilise que de l’eau froide, pour une douche rapide, visant aussi à le débarrasser de son odeur de clope qui lui colle à la peau, et des relents d’alcool qu’il a l’impression de se traîner. Il y a aussi une envie de se réveiller un peu, pour dissiper la crainte qu’il ne soit qu’en train d’halluciner, que son cerveau soit en train de se jouer méchamment de lui.

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Posté le Lun 5 Fév - 15:30


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Bonnie a l'impression d'avoir remonté le temps alors qu'elle s'amuse des réactions de Clyde. Joue de ses charmes sans y avoir l'air pour voir si elle lui fait toujours autant d'effet après toute ces années. Parce que la réciproque est plus que vrai et l'a toujours été même si Clyde n'en a sûrement pas conscience et que Bonnie n'en a rien laissé voir. Jusqu'à maintenant. Jusqu'à ce soir, alors qu'elle s'avance uniquement vêtue de sa culotte, le reste de son corps et surtout sa poitrine masquée par sas longue chevelure brune. Et l'effet sur Clyde est immédiat, alors qu'il se fige pour la dévorer littéralement des yeux. Bien malgré elle, la chanteuse rougit, détourne le regard un court instant pour finalement le repose sur le guitariste, tout en se mordillant la lèvre inférieure... Et sans qu'elle ne s'en soit vraiment rendue compte, il s'est rapproché d'elle, ses mains venant caresser son dos laissé à nu. Et la réaction de Bonnie est immédiate, un frisson lui parcourant tout le corps. Elle joue avec le feu la belle, elle le sait parfaitement. Risque de s’attirer des ennuis et avoir un cas de conscience énorme demain si jamais ils se décident à aller plus loin. Bien loin d'avoir suffisamment bu pour mettre ses actes sur le compte d'un trop plein d'alcool, ce qui n'est pas plus mal, au final... Mais là, tout de suite, elle s'en fout. Elle a tellement envie de Clyde en cet instant que ça lui ferait presque mal. Et quand ce dernier affirme qu'elle va le tuer, à agir ainsi, c'est un petit sourire en coin qui étire ses lèvres. « C'est peut être le but. » qu'elle rétorque d'un air taquin, avec un clin d’œil alors que ses doigts se promènent sur les bras du guitariste qui ne tarde pas à l'embrasser. Et instinctivement, le corps de Bonnie se rapproche du sien. Mais quand il reprend la parole, affirmant qu'il a envie d'elle, Bonnie s'attend au mais fatidique, qui ne tarde pas à faire son apparition. Et si un léger sentiment de frustration fait son apparition, il disparaît bien vite lorsque Clyde lui lance un regard désolé en affirmant qu'il ne veut pas profiter d'elle dans ces conditions. Pas alors qu'il n'est pas totalement maître de ses pensées et de ses actes. Des mots qui la font littéralement fondre alors qu'elle sait que certains mecs n'auraient eu aucun scrupule. Encore pire si les rôles avaient été inversés. Mais pas Clyde. « Je comprends. » qu'elle murmure avec un sourire, prenant le visage du guitariste entre ses deux mains pour l'embrasser tendrement, avant de prendre le t-shirt qu'il tient encore et s'éloigner. Et c'est sans un mot de plus alors qu'elle lui tourne le dos, que Bonnie commence à enfiler le vêtement. Quand à Clyde, il en profite pour se rendre à la salle de bain.

Seule, Bonnie fait les cent pas dans la chambre, alors qu'elle entend l'eau de la douche couler. Une seule et unique question s'impose à présent dans son esprit : doit-elle le rejoindre ou pas ? Pas certaine que ce soit la meilleure chose à faire et pourtant, elle en crève d'envie. Elle s'imagine déjà arriver à pas de loup et se glisser sous la douche pour surprendre Clyde alors qu'il lui tourne le dos... Et après ce dilemme intérieure de plusieurs minutes, la belle a pris sa décision... Se saisissant d'un magasine de musique qui traîne non loin d'elle, Bonnie part vers le lit, pour s'asseoir en tailleur sur la partie gauche, sachant que le guitariste préfère l'autre. Un détail idiot et futile que pourtant, elle n'a pas oublié. Ce n'est que de longues minutes plus tard et quelques pages déjà lues que Clyde fait enfin son apparition. « Ça va mieux ? » qu'elle demande finalement, alors qu'elle a posé le magasine sur la table de chevet et qu'elle redresse la tête vers lui.

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Posté le Lun 5 Fév - 16:19


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Si Clyde ne meurt pas de vieillesse, il sait que sa mort sera du fait de Bonnie. C’est obligé. Elle est toujours bien trop douée, quand il est question de créer des ratages, niveau cérébrale, de la part du guitariste, ou juste lorsqu’il faut accélérer son rythme cardiaque. Au moins, Clyde peut dire que là, son cœur est plutôt en bon état, contrairement à son cerveau, mais ça, c’est une autre histoire ! Elle va y arriver, à avoir sa peau, Clyde n’en doute pas. Il esquisse un léger sourire, au prétendu aveu de Bonnie sur son hypothétique envie de l’achever un jour. Le cerveau de l’Irlandais ayant décidé de s’absenter pour l’instant, il se laisse aller à l’embrasser de nouveau, devant lutter pour ne pas aller plus loin. Alors qu’il rêve d’envie de la porter sur son lit et de ne faire qu’un avec elle, comme avant. Mais si Clyde a désespérément envie de Bonnie, il parvient à ralentir le rythme, tâchant de faire les choses biens. Une grande première pour le guitariste, qui n’a jamais été très chevaleresque avec les filles, dès lorsqu’elles semblaient consentantes. Bourrées ou pas, lui, il s’en foutait, si elles ne le repoussaient pas avec un « Non ! » cinglant, ou en lui faisant bien comprendre qu’elles préféraient en rester là, il continuait. Il estime juste que Bonnie mérite mieux que ça, et qu’ils méritent tous les deux mieux que ça. Alors à a regret, il s’éloigne de la chanteuse, et file s’éclipser sous la douche. A moitié conscient de ce qu’il fait ou non, il se faufile dans cette pièce, ne verrouillant pas la porte. A quoi bon ? Il la connaît, Bonnie, elle est têtue, elle serait bien capable de l’attendre de l’autre côté, porte fermée, pour lui faire comprendre qu’il est bien gentil, mais qu’elle préfère passer outre ses refus, sentant bien qu’il commence à chanceler. Il est donc étonné de pouvoir prendre sa douche sans qu’elle ne vienne l’interrompre. Ca le rassure, cela dit, car là, il le sait qu’il n’aurait pas été en mesure de résister. Parvenir à repousser Bonnie une fois, ça l’a déjà bien achevé, devoir réitérer l’exploit une 2nde fois lui a coûté les maigres forces qu’il avait en réserve.

Il reste un peu plus longtemps qu’à son habitude, sous l’eau. Il en a besoin, ce soir. Pour se réveiller et retrouver juste son sang-froid. Par la suite, il se sèche assez rapidement, balançant ses fringues dans la panière à linge sale, pestant contre lui-même quand il se voit contraint d’enfiler son caleçon. Si en général, il s’en fout de dormir ainsi, là, il craint que ça n’engendre de nouvelles dérives. C’est bien pour ça qu’il a toujours son t-shirt en main, alors que son jean a été jeté à la panière. Il enfile donc son haut, après s’être sommairement séché les cheveux. Et en prenant une dernière grosse inspiration, il quitte la salle d’eau, pour retourner dans sa chambre. Et comme un con, son cœur rate un battement, si ce n’est plusieurs, même, simplement en voyant la brune, assise sur son lit. Un sourire très probablement niais apparaît sur son visage, rien qu’avec ce spectacle. Et ce sourire reste en place, avec la question de la chanteuse. « Ca va. Je pense avoir récupéré ¼ de mes capacités cérébrales ! », dit-il, amusé, avant de se raviser, « Enfin, j’suis pas sûr, j’ai jamais été doué en maths ! ». Tout en parlant, il se dirige vers le lit, ayant du mal à regarder ailleurs que la jeune femme qui s’y trouve. Et on voit qu’il se sent un peu mieux, il marche un peu plus droit, un peu plus facilement, même s’il faudra encore quelques heures pour qu’il retrouve sa démarche normale. « Mes t-shirts te vont toujours bien mieux qu’à moi ! », constate-t-il, en prenant place sur le lit, observant d’un regard appréciateur la brune. Peut-être bien trop appréciateur, ce regard, mais c’est Clyde qui fait face à Bonnie sans avoir à cacher l’attirance qu’il éprouve pour elle, alors on ne peut pas vraiment lui en vouloir ! « T’as pas idée d’à quel point tu m’as manqué. », finit-il par ajouter, détournant le regard, presque gêné de l’aveu. Se mordillant la lèvre, il tend finalement un truc qu’il a pris dans la trousse à pharmacie de la salle de bain à la brune. « J’t’ai jamais dit que t’étais sexy, en infirmière à domicile ? » Il aurait pu s’en occuper seul, de se faire un bandage digne de ce nom. Il a déjà nettoyé ce merdier (enfin, s’est contenté de mettre du désinfectant dessus, et il n’a pas aimé l’expérience !), mais le bandage, il préfère profiter de la présence de la brune pour en avoir un à peu près correct. Bordel, cette nuit va être une vraie torture. Il va mettre des plombes à parvenir à s’endormir, frustré de devoir se contenter d’avoir Bonnie dans son lit, et de devoir rester « sage ». Mais Clyde aime bien les défis. Parfois. Et Clyde n’a vraiment pas envie que la bassiste parte. Se torturer l'esprit pour tâcher de rester sage en vaut la peine, s'il peut l'avoir à ses côtés, pour la nuit à venir. Et pour le lendemain... Advienne que pourra.

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Posté le Lun 5 Fév - 17:18


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Bonnie se fait violence pour ne pas rejoindre Clyde dans la salle de bain. Combien de fois ont-ils fait le coup l'un à l'autre par le passé ? Mais ce ne serait pas raisonnable, la belle le sait bien. Car ni l'un ni l'autre ne parviendra à résister à son envie de possession. Alors, avec une frustration incomparable, Bonnie se ravise, prend un magasine de musique qui traîne par là et part s'installer sur le lit, feuilletant les pages pour se changer les idées et calmer ses ardeurs. Sauf que quand Clyde revient dans la chambre en caleçon, cheveux humides et t-shirt légèrement mouillé car le guitariste s'est mal essuyé, le cerveau de Bonnie est victime d'un court circuit, et il lui faut quelques secondes pour réussir à articuler quelques mots, demandant si tout va bien, comme si de rien était. Sauf qu'évidemment, son attitude vient de la trahir. Mais Clyde ne relève pas la chose, répondant à sa question tout en la rejoignant sur le lit, venant s'installer près d'elle. Et c'est un sourire qui étire ses lèvres lorsqu'il affirme que ses vêtements lui vont toujours aussi bien. Ce qu'elle ne dit pas, c'est qu'il n'y a qu'avec lui qu’elle fait ça. Mettre un t-shirt bien trop grand qui appartient à l'autre. Et pourtant, elle en a eu des amants en huit années ! Mais c'est un truc qu'elle a préservé, même alors qu'elle est présentement dans une relation longue durée. Comme s'il n'appartenait qu'à leur duo... Jouant nerveusement avec ses bagues, le cœur de la jeune femme manque un battement quand Clyde affirme qu'elle lui a manqué. Et elle se fait violence la chanteuse, pour ne pas venir capturer ses lèvres... « Toi aussi... » qu'elle répond finalement dans un souffle. « Beaucoup trop. » qu'elle affirme aussitôt dans un murmure, alors qu'elle relève ses prunelles vers lui, le cœur qui bat bien trop fort et bien trop vite. Mais heureusement, et comme à son habitude, Clyde a les mots qu'ils faut pour détendre l'atmosphère et faire s'envoler cette tension qui commençait à devenir pesante. Pas sûr que sans cette intervention, Bonnie aurait résisté à la tentation encore bien longtemps...

C'est donc avec un sourire et une pointe de soulagement que la belle brune se saisit du bandage que Clyde lui tend, changeant de position pour se mettre sur les genoux. « Si j'avais su j'aurais investi dans la tenue qui va bien » qu'elle rétorque d'un air malicieux alors qu'elle commence à dérouler le bandage. Et quand elle parle de tenue, elle parle bien évidemment d'un déguisement d'infirmière... Une fois le bandage déroulé, Bonnie prend la main de Clyde dans les siennes, effleurant sa blessure du bout des doigts pour ne pas lui faire mal. « Tu t'es pas loupé. » qu'elle lance après un court laps de temps, avant de commencer à enrouler le bandage autour des doigts de Clyde abîmés. Concentrée, Bonnie ne dit pas un mot. Et pourtant, elle pense à plein de choses en ce moment. Surtout à eux. Leur histoire. Les complications. Toutes ces années perdues. Le silence. Leurs retrouvailles houleuses. Les insultes proférées. Ces sentiments qu'elle éprouve toujours pour lui malgré tout... Merde. Clyde, elle l'a dans la peau, y'a pas à dire !

« J'suis désolée tu sais... » qu'elle commence après de longues minutes de silence et alors qu'elle a presque finit d'enrouler le bandage autour de la blessure de Clyde. Mais elle este concentrée sur ce qu'elle fait Bonnie, ne relevant pas ses prunelles vers le guitariste. « Vraiment désolée. J'voulais pas qu'on en arrive là. » qu'elle poursuit, toujours sans le regarder alors qu'elle se saisit du scotch, en coupe un morceau avec ses dents et le place sur le bandage pour faire tenir. « Si j'pouvais remonter le temps, j'le ferais. » qu'elle avoue finalement, alors qu'elle vient de finir de soigner la main de Clyde, caressant sa blessure à présent protégée du bout du pouce.

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Posté le Lun 5 Fév - 20:54


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C’est plus fort que Clyde, il ne peut pas s’empêcher de faire savoir à Bonnie que ces 8 dernières années ont été dures sans elle. Aussi étonnant que ça puisse paraître, la brune parvenait à le stabiliser un minimum, alors même qu’ils passaient leur temps à s’engueuler, plus que de raison. Quand Clyde, pour une raison ou une autre, partait en vrille, la jeune femme réussissait à le faire revenir à lui. Et ça, à part Alfred, personne n’a jamais pu se vanter d’un tel exploit. Sans oublier qu’elle lui avait été d’une aide précieuse, pour tout ce qui touchait à la musique. Sans que le guitariste ne sache dire quand et comment, la Turner avait fini par devenir un des piliers de sa vie. Et elle le connaissait comme très peu de personne le connaissait. Face à elle, comme face à Alfred, Clyde osait se montrer vraiment lui-même, délaissant occasionnellement son masque de petit con. Ces 8 années ont été horribles pour Clyde, notamment quand il était encore en froid avec Alfred. D’un seul coup, il a eu l’impression de se retrouver tout seul, et là, ça a été dur. Ca s’est atténué quand il s’est réconcilier avec Al, mais il y avait toujours un manque dans sa vie. Un manque que rien n’a su combler, malgré ses efforts. Le souffle de l’Irlandais se coupe, quand la brune lui apprend qu’il lui a aussi manqué. Putain, c’est juste quelques mots, et ça lui fait du bien, à Clyde, de les entendre. En un sens. Ca indique qu’il n’est pas le seul à avoir souffert de ce merdier. Mais d’un autre sens, ça met juste en avant qu’ils ont tout foutu en l’air, à l’époque. Qu’ils ont peut-être perdu du temps. Après, oui, Clyde sait pertinemment que rien ne garanti que leur couple aurait subsisté, sans ça. Ils auraient possiblement connu la dispute de trop en continuant à jouer avec les nerfs de l’autre et de sa jalousie, si leur idylle était restée masquée. Ou ils n’auraient pas tenu après avoir rendu officiel leur couple. Il y a des centaines de raisons qui auraient pu les séparer, même sans ça. Leur histoire aurait atteint un possible terme, mais un terme qu’ils auraient au moins pu choisir, pas subir, comme ça a été le cas là. Mais il y a toujours ce maudit Et si ?, s’ils étaient restés ensemble, malgré tout. Auraient-ils réussi à se faire un nom dans la musique, l’un avec l’autre ? Auraient-ils dû renoncer à leurs rêves, mais ensemble ? Ca, ils ne le sauront jamais. Et ça attriste Clyde, ce gâchis, alors qu’ils ont tous les deux été blessés de leur séparation. A croire que Clyde est encore partiellement conscient de ce qui se trame, car il s’arrange pour parler d’autres choses, et faire disparaître la tension qui vient d’apparaître entre eux. Bordel, ils peuvent pas se parler un minimum sans que leur alchimie ne revienne leur faire des tours. Cette même attraction que Clyde avait maudit une bonne centaine de fois, à l’époque, tant il redoutait qu’elle ne soit juste trop flagrante, pour leur entourage, et qu’ils ne finissent par comprendre que le duo n’était pas qu’un duo de bons potes.

Cette fois, ce qui les « sauve », c’est la main blessée de Clyde. Et encore, ça les sauve très partiellement, car ce con n’a rien trouvé de mieux que de parler d’une Bonnie, en infirmière sexy. Et bien entendu, la chanteuse rebondit sur cette connerie, regrettant qu’elle n’ait pas la tenue adéquate. « Va falloir songer à investir prochainement alors ! », dit Clyde, un peu maso sur les nerfs. Maintenant qu’il a parlé de ça, il a bien envie de la voir la jeune femme ainsi habillée. Nul doute que ça lu déplairait pas le moins du monde, au guitariste ! Cela dit, il ne le dit pas, mais là, il ne se plaint pas qu’elle ne l’ait pas sous la main. Il doit déjà se concentrer pour se rappeler les diverses raisons qui font qu’il doit rester sage, alors si en plus, Bonnie était déguisée en infirmière, là, Clyde ne répondrait plus de rien. Car la brune l’a toujours un peu trop attirée, quand elle s’amusait à lui piquer ses t-shirts, et bien entendu, elle l’avait remarqué rapidement, ne se privait pas d’en jouer. La jeune femme s’affairant à le soigner, le plus soigneusement possible, il hausse doucement les épaules, en réaction à l’appréciation qu’elle vient de faire de sa blessure. « J’fais jamais les choses à moitié, tu m’connais ! » Il y a du rire, dans ses propos, et il y a aussi du sérieux. Car c’est vrai. Clyde sait se montrer entier, trop, parfois, et ça lui cause pas mal de soucis. Ca, on peut le remarquer assez facilement, quand on commence à le fréquenter.

Le regard du brun ne quitte pas Bonnie, alors qu’elle continue à lui faire un bandage. En cet instant précis, il a juste le sentiment qu’il ne pourra pas s’empêcher de la regarder. Comme s’il voulait rattraper les 8 ans, sans la voir. Alors il profite juste du moment. Et du silence. Il n’est pourtant pas fan des silences, mais avec certaines personnes, ça le dérange pas. Et avec Bonnie, ça ne le dérange pas, ces silences qui l’angoissent en temps normal, Clyde. Ce silence, il ne contribue pas à le détruire, quand Bonnie s’excuse, de son choix passé, de ce que ça leur a coûté. Poussant un soupir, il cherche quoi dire. Loin d’être facile, vu son état d’esprit. Il y a tellement de choses qui se bousculent dans sa tête, là, maintenant, que ça en devient un véritable capharnaüm. « T’étais jeune et conne, j’étais tout autant jeune et con. » Sa main non-blessée se pose sur la joue de la jeune femme, pour la caresser tendrement. Bien entendu, qu’il lui en veut d’avoir agit ainsi. Bien entendu, qu’il la comprend d’avoir fait ce choix. Bien entendu qu’il ne cesse de se dire qu’il n’aurait pas fait la même connerie qu’elle, car lui, il était prêt à la choisir elle, plutôt que la musique, plutôt que son meilleur pote, c’est pour dire. Bien entendu qu’il a conscience qu’elle a été manipulée, et qu’on a joué sur ses rêves de gloire. Il dépose un baiser sur le front de la bassiste, avant d’ajouter : « On tourne la page, ça te va ? », propose-t-il à voix basse, cherchant le regard de la jeune femme. Ca ne sera pas facile, il le sait. Ca le sera d’autant moins que demain, il ne se souviendra sans doute de pas grand-chose. Mais il veut vraiment qu’ils se retrouvent enfin, qu’ils arrêtent de souffrir pour une erreur de jeunesse.

Un sourire malicieux se dessine sur son visage, alors qu’il tente d’alléger un peu l’atmosphère : « J’songe à t’engager comme infirmière perso pour un p’tit moment, par contre, j’te préviens ! » Sous couvert d’une grosse connerie, il tente de lui faire savoir qu’il espère bien que cette fois, ils ne se déchireront pas comme autrefois, et que leur histoire pourra durer. Longtemps. Très longtemps. C’est bien la seule chose que Clyde veuille plus que tout, en réalité, plus que devenir un dieu de la musique. Et c’est sur un nouveau soupir qu’il finit par s’allonger, invitant la brune à en faire de même, savourant le simple bonheur d’avoir sa Bonnie à ses côtés. Il ne pense pas une seule seconde à ce qui les attend le lendemain. Il ne pense pas aux questions qu’Al risque de se poser en les voyant ainsi. Il ne pense pas le moins du monde au mec que Bonnie fréquente depuis 4 longues années maintenant. Il ne pense pas non plus à ce que leur entourage pourra dire. Il ne pense à rien. A rien d’autre Bonnie, et au fait qu’il est bien. Vraiment. Même s’il va avoir une bonne gueule de bois, dans quelques heures.


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Posté le Lun 5 Fév - 22:28


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Le sujet épineux finit par prendre le dessus sur le silence ambiant du fait de Bonnie qui ne peut pas contenir ce qu'elle ressent plus longtemps. Elle a besoin que Clyde lui pardonne d'avoir été si stupide à l'époque. Qu'il lui pardonne vraiment. Et si elle pouvait remonter le temps la brune, elle le ferait. Pas une seule fois depuis ces huit dernière années, elle ne s'est pas détestée pour ce qu'elle avait fait. Une prise de décision qui n'a cessé de la hanter, encore et encore.  Elle n'arrive toujours pas comment elle a pu se laisser embobiner à ce point par ce foutu producteur à la con. Elle qui se pensait pourtant être une femme forte et indépendante... Pour sûr que la Bonnie d'aujourd'hui flanquerait une sacrée raclée à la Bonnie de l'époque ! « C'est plus de la connerie à ce niveau.... » qu'elle répond d'une petite voix lorsque Clyde affirme qu'ils étaient tous les deux jeunes et stupides. Et elle n'ose toujours pas le regarder Bonnie, la honte de ce qu'elle a fait ne la quittant jamais vraiment. Mais quand la main de Clyde vient lui caresser tendrement la joue, elle n'a plus le choix la chanteuse. Relevant ses prunelles désolées vers lui, un bref silence s'installe. Mais quand le guitariste propose de faire table rase du passé, le cœur de Bonnie manque un sérieux raté. Elle l'observe sans un mot, les yeux ronds, comme si elle venait d'halluciner. Ces mots, elle les a attendu depuis huit longues années. Il aura fallu un appel inquiet de Al, une blonde de merde et une dispute à la con pour qu'enfin les deux se retrouvent et que l'éponge soit passée. Elle maintient son regard Bonnie, comme pour s'assurer que ce ne sont pas des paroles en l'air. Percutant enfin que Clyde est sérieux, c'est sans attendre que Bonnie craque finalement pour lui donner un baiser passionné. Sauf qu'une angoisse sourde gronde en elle : et si demain Clyde avait tout oublié ? Angoisse qui lui noue l'estomac, bien malgré elle. Sauf qu'elle préfère ne rien dire Bonnie, pour ne pas gâcher ce moment, même si elle sait que l'alcool y est sûrement en partie pour quelque chose... Mais elle s'en contentera la belle, bien trop heureuse d'avoir retrouvé son Clyde.

C'est presque à bout de souffle que la jeune femme finit par se reculer, le palpitant sur le point d'exploser. C'est fou cet effet que Clyde a sur elle. Et il n'y a bien que lui qui arrive à faire s'emballer son cœur aussi rapidement et facilement. Même Matthew n'y parvient pas. Matthew, qu'elle a totalement effacé de son esprit dès l'instant où elle a franchi la porte de l'appartement. Et comme à son habitude Clyde joue sur l'humour pour détendre l'atmosphère qui est redevenue affreusement électrique... En guise de réponse, Bonnie lui offre un sourire sincère et amusé, avant de lui asséner un coup de poing dans l'épaule de ses maigres forces. Et quand le guitariste s'allonge, il ne faut pas longtemps pour qu'elle vienne se blottir contre lui, passant une main sous son t-shirt pour faire courir ses doigts sur son torse. Comme avant. Fermant les yeux Bonnie se laisse aller à ce sentiment de béatitude qu'elle n'avait pas ressentit depuis bien trop longtemps.

Quand la jeune femme rouvre les yeux, ce n'est que plusieurs heures plus tard, la matinée étant déjà bien entamée. Encore dans les vapes. Il lui faut un moment pour comprendre où elle se trouve, jusqu'à ce qu son regard se pose sur Clyde, encore endormi à côté d'elle. Et elle le regarde dormir un court moment la brune, un sourire un peu niais venant étirer ses lèvres. Et en observant la bassiste en cet instant, n'importe qui comprendrait qu'elle est amoureuse de l'homme qui dort encore. En réalité, elle l'a toujours été, depuis le premier jour où elle l'a rencontré...
Bonnie finit par se pencher vers Clyde, retirant quelques mèches de ses cheveux mi-longs qui lui cachent une partie du visage. « Bonjour la belle au bois dormant. » qu'elle murmure au creux de son oreille, avant de déposer un léger baiser sur sa bouche, puis sur sa joue, jusque dans son cou.

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Posté le Lun 5 Fév - 23:54


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C’est presque l’esprit léger, que Clyde s’allonge. La soirée a pourtant été riche en émotions, pas toujours bonnes, par ailleurs, mais leur binôme n’a jamais su faire les choses simplement. Tôt ou tard, ça dérivait, ça devenait trop intense, positivement ou négativement, ça dépendait des moments et de la situation. Mais là, en cet instant précis, tout paraît aller bien. Rien n’est totalement réglé, il faudra qu’ils réapprennent à se connaître, et à gérer leurs excès de conneries en tout genre. Ca ira, Clyde en est sûr. Un sourire prend possession de ses lèvres, quand Bonnie s’allonge à ses côtés. Il y a une pointe de bien-être, dans ce souffle qui glisse d’entre ses lèvres, juste parce que la brune est vraiment là, et, comme autrefois, se blottie contre lui. C’est un autre truc qui lui avait manqué, ça aussi, même si ça accélère méchamment son rythme cardiaque, de sentir ses doigts errer sur son torse. Il faut dire que le cœur du guitariste a connu de sacrés accélérations, ce soir, de celles que seules Bonnie paraît être en mesure de lui faire connaître. Clyde ne s’en plaindra pas, jamais, bien au contraire. Sentant très certainement qu’il ne parvient plus à retenir ces mots, il lui fait finalement savoir : « Je t’aime, Bonnie. », à voix basse, comme pour ne pas troubler la quiétude du moment. Il ne sait pas vraiment si elle est encore réveillée, il a attendu quelques minutes, dans un silence religieux, souhaitant juste profiter de l’instant présent. Ces mots, ça fait 8 ans qu’il attend de pouvoir les redire à Bonnie. C’est loin d’être simple, pour lui, de se confesser de nouveau quant à ses sentiments pour la brune, mais là, pour le coup, c’est plus fort que lui. L’alcool délie les langues, et ça, ça marche rudement bien sur Clyde, surtout quand il a abusé de la sorte ! En temps normal, il n’aurait sans doute pas pris le risque de se déclarer ainsi, pas si rapidement, pas avec leur passif. Il aurait mûrement réfléchi, avant de lui redire ces quelques mots. Il aurait voulu être sûr de ne pas se prendre un silence, cette fois, et surtout, de ne pas voir la brune lui tourner le dos, de nouveau, et lui briser le cœur, une fois encore. Ce soir, par contre, avec l’alcool, et ce qu’ils se sont dit plus tôt, il veut juste jouer carte sur table. Que la brune prend conscience que lui non plus, il ne joue pas. Qu’il est plus que sérieux, même. Car ces mots, il ne les a dit qu’une fois. A Bonnie. En dehors de ça, il ne les a jamais prononcé, ivre comme sobre, à quiconque.


Il ne sait pas combien de temps il met à s’endormir, par la suite. Mais le sommeil vient enfin le cueillir, et son sourire idiot reste un moment sur ses lèvres, alors même qu’il est dans les bras de Morphée (enfin, là, plutôt de Bonnie, mais vous avez compris !). Des heures plus tard, sa conscience s’éveille doucement. Très légèrement. En sentant un peu d’agitation à côté de lui. En entendant une voix tenter de le réveiller. Et en sentant qu’on lui donne quelques baisers. L’Irlandais fronce les sourcils, cherchant à se réveiller complètement. Pas simple, il a l’impression qu’un marteau-piqueur s’est installé dans sa boîte crânienne. Aussi est-il très peu sûr de ce qu’il ressent, et plus encore, de ce qu’il peut avoir entendu. D’une voix encore endormie, et remplie d’étonnement, il finit par susurrer un léger : « Bonnie ? ». Rien de bien nouveau, concernant Clyde. Il ne compte même plus les lendemains de grosses soirées où il s’est réveillé avec une nana, en lui balançant le prénom de la brune à la tronche, persuadé, ou voulant se persuader, que c’était bien elle, à ses côtés. Il a beau savoir que ça n’est qu’une projection de son esprit, à chaque fois, il tombe dans le panneau, immanquablement. Car durant quelques douloureuses secondes, il veut y croire, il veut vraiment y croire, que c’est bien la bassiste, qui s’éveille. Mais ça n’est jamais le cas. Et ce matin, cette envie est là aussi, avec le doute, redoutablement rempli de promesses de souffrances, que ça n’est pas lui. Comme à chaque fois, en ces matins où son cerveau déraille trop, il étend son bras, pour ramener la jeune femme encore plus près de lui. « Bonnie. »

Et il soupire. Et il respire. Et là, il se fige. Putain, cette odeur, il la connaît, Clyde, il la connaît trop bien, même. Il a dû mal à ne pas s’en enivrer, à chaque fois qu’il est à proximité de la chanteuse, ces 15 derniers jours. Ouais, non, il a dû bien trop boire hier. Cependant, le doute le ronge, mais le doute le nargue : ça n’est qu’un tour de son cerveau, qui en a juste sa claque que Clyde se fasse souffrir en côtoyant la brune, et en se contentant d’être son guitariste. Et rien d’autre. Lentement, il parvient à ouvrir les yeux. Manœuvre plus compliquée qu’il n’y parait, en ce lendemain de trop grosse soirée. Et l’arrêt cérébral arrive enfin, dès lorsque son regard se pose sur cette crinière brune qu’il reconnaîtrait entre mille, et plus encore sur ce visage qui ne cesse de hanter son esprit depuis 8 putains d’années (et bien avant cela, en réalité !). « Bonnie ? » Clyde, ce matin, c’est un disque rayé. Mais pas tant que ça, en réalité, si on tend vraiment l’oreille. La 1ère fois où il a murmuré le prénom de la Turner, il y avait de la surprise et de la joie. La 2nde, il y avait un peu de peur, de réaliser qu’il déconnait. Et là, il y a de l’étonnement à l’état pur. Etonnement qui le pousse à se décaler vivement de la musicienne. Enfin, aussi vivement qu’il peut le faire, avec ses réflexes amoindris à cause de la gueule de bois qu’il se tape. « Qu’est-ce que tu fous là ? ». Et il fronce les sourcils. Car ce con a parlé fort. Trop fort pour lui. Oui, il vient de se donner mal à la tête tout seul. On applaudit tous le guitariste, merci ! « Dis-moi pas qu’on a…. », ajoute-t-il, d’une voix un peu plus basse, mais toujours avec pas mal de stupéfaction dans la voix. A présent, on peut entendre de la peur, aussi. Crainte qu’ils n’aient couchés ensemble, après avoir trop bu. Même s’il ne se souvient pas de la soirée. Il y aura peut-être quelques souvenirs qui lui reviendront à l’esprit. Il faut attendre un peu. Mais une bonne partie de la soirée sera un mystère complet, pour lui ! Sauf que là, il a bien vu ce que la brune portait. Un t-shirt. A lui. Et ça, là, pour lui, ça lui envoi un putain de signal d’alerte. D’où elle a eu besoin de lui en piquer un ? Est-ce qu’il a craqué avant ou après qu’elle l’ait porté, ce haut ? Car Clyde se connaît. Trop bien. Il sait qu’il a toujours eu du mal à ne pas craquer, quand Bonnie revêtait un de ses t-shirt. Même là, putain, il a juste du mal à ne pas se dire qu’elle est juste trop désirable. Ouais, même au réveil, entièrement au naturel, avec les cheveux en vrac des heures passées à dormir et à possiblement tourner un peu dans tous les sens. Ouais, même avec la gueule de bois que Clyde se tape. L’Irlandais est comme ça, juste incapable de ne pas s’étonner toujours de la beauté de la brune, et de la maudite attraction qu’elle a toujours sur lui. Sauf que là, Clyde il flippe. Il a peur de ce qu’ils ont pu faire. Il se maudit de ce qu’il a pu contribuer à laisser se produire. Il se frapperait la tête contre un mur s’ils ont bien couchés ensemble alors qu’il était ivre, et qu’elle était possiblement dans le même état que lui. Il redoute aussi ce qu’il a pu lui dire, et ce dont elle peut bien se souvenir. Ce matin, Clyde ne fait pas le malin. Et c’est pas uniquement parce qu’il a mal partout, et même aux cheveux !


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Posté le Mar 6 Fév - 16:29


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Il ne faut pas longtemps pour que le marchand de sable passe et que Bonnie ne s’endorme dans les bras de Clyde, visage détendu, bienheureuse. Trop rapidement pour entendre les mots prononcés par le guitariste. Des mots qui, à coup sûr, auraient fait s’emballer son cœur. Des mots qu’elle a bien failli lui dire hier soir également. Et pourtant, elle n’a rien dit Bonnie. Car ces mots sont trop importants pour elle, et impliquent beaucoup trop de choses. Des mots qui, même si elle les attend et ressent la même chose, la font affreusement paniquer. Pas sûr, du coup, de ce qu’aurait répondu la brune si elle avait entendu. Pas sûr d’ailleurs, qu’elle aurait répondu quelque chose…Mais trop tard de toute façon. Bonnie s’est endormie d’épuisement en quelques minutes à peine. Pour ne se réveiller que le lendemain matin. Et il lui faut un moment pour comprendre où elle se trouve, ne reconnaissant pas tout de suite les lieux. Ce n’est que lorsque son regard se pose sur Clyde encore endormi à côté d’elle, qu’elle percute enfin, un léger sourire venant étirer ses lèvres. Elle le regarde ainsi dormir, quelques minutes, avant de le réveiller en douceur, semant des baisers légers comme des plumes sur sa peau.

Ouvrant à peine les yeux, Clyde demande si c’est bien elle, avant de l’attirer vers lui. Et Bonnie n’oppose aucune résistance, c’est même tout le contraire. Elle le laisse faire, amusée de ses réactions alors qu’il demande encore une fois si c’est bien elle qui est près de lui. « Tu l’as déjà dit ça ! » qu’elle rétorque pour le taquiner, alors qu’il prononce son prénom pour la troisième fois en peu de temps. Mais le regard qu’il lui lance fait tout aussi rapidement s’estomper son sourire alors qu’il s’éloigne d’un geste brusque. Bien trop rapide et inattendu pour ne pas prendre Bonnie au dépourvu. La jeune femme ne dit pourtant rien. Elle se contente de l’observer, de lui lancer un regard interrogateur. Sérieusement ? Qu’elle se demande. Mais la vérité lui revient dans la gueule en un éclair : évidemment que Clyde a tout oublié avec ce qu’il a bu et fumé. Contrairement à elle qui n’a pris que deux shooter. Et sa question de savoir pourquoi elle est là est presque agressive aux oreilles de Bonnie, qui finit par se lever et sortir du lit, non sans soupirer au passage. « Al s’inquiétait et il m’a demandé de passer. » qu’elle se contente de répondre d’une voix égale en haussant les épaules, pour justifier sa présence ici. Et elle ne lui lance pas un seul regard Bonnie, alors qu’elle part à la recherche de ses vêtements éparpillés sur le sol de la chambre.

Ce n’est que quand il demande s’ils ont couché ensembles, d’une voix étrangement effrayée, qu’enfin elle se décide à pivoter vers lui. Vexée, Bonnie lui lance un regard noir. « T’en fais pas, il s’est rien passé. T’as beaucoup trop abusé pour que j’te laisse tout seul, c’est tout.  Et d’ailleurs, valait mieux pas tenter quoique ce soit vu ton état. » qu’elle lui répond d’une voix neutre, non sans une petite pique sur ses performances qui auraient, à coup sûr, été déplorables, essayant au mieux de masquer son agacement. Comme si cela justifiait le fait qu’elle porte l’un de ses t-shirt pour dormir. Enfin, pour elle en tout cas, c’est suffisant comme explication. « Enfin, même si t’étais pas seul quand j’suis arrivée. » qu’elle ajoute sarcastique, affichant une légère moue qu’elle ne peut, pour le coup, pas réprimer. « Tu te souviens vraiment de rien ? » qu’elle finit par demander après de longues secondes de silence, arquant un sourcil. Question rhétorique, car il est évident que Clyde a tout oublié. Un putain de blackout total. Et elle ne sait pas ce qui est le pire Bonnie, entre elle qui se souvient d’absolument tout, et lui qui ne se rappelle d’absolument rien…  

Mais elle n’attend pas de réponse la brune, car déjà, elle lui tourne le dos et commence à se rhabiller, enfilant d’abord son jean, puis retirant le t-shirt de Clyde qu’elle balance sur le lit pour remettre son soutien-gorge. La pudeur ? Bonnie ne connaôt pas, même si elle a pris soin de tourner le dos à Clyde. Mais si y’a bien un truc dont elle se fiche pas mal, c’est se changer dans la même pièce. En même temps, il n’y a rien qu’il n’ait pas déjà vu, pas vrai ? Si ce n'est le tatouage qu'elle possède au niveau de la côte droite...  « Faut que j’y aille, j’vais être en retard. » qu’elle lance finalement, alors qu’elle passe son propre t-shirt. Foutaises. Bonnie ne travaille pas aujourd’hui. Et personne ne l’attend à l’appartement. Elle est simplement vexée et blessée de la réaction de Clyde. Mais trop fière pour le dire ouvertement, elle préfère prendre la fuite…


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Posté le Mar 6 Fév - 20:26


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Perdu, Clyde l’est. Il ne comprend pas ce qui se passe, ce matin. Ou il craint de comprendre. Il n’est qu’à moitié étonné de découvrir que Bonnie est venue le surveiller, au nom d’Alfred, mais ça n’explique pas ce qu’elle fait dans le lit du guitariste. Avec un t-shirt de celui-ci. A l’instar de la bassiste, il s’extirpe du lit, comme pour augmenter la distance entre eux, alors que la journée a démarrée en les voyant bien plus proches que Clyde ne l’aurait permis en temps normal. Il encaisse la réplique qu’elle lui lance, pour bien lui faire comprendre qu’ils n’ont pas couchés ensemble. Pour le coup, il ne va pas non plus démentir ce qu’elle avance, totalement défoncé, il n’est plus vraiment bon à grand-chose. Mais ça reste convenable pour les greluches qu’il peut bien ramasser dans les bars. Sans surprise, il découvre qu’il avait de la compagnie, hier, visiblement, avant que la brune ne débarque. Ses sourcils se froncent : elle est où, la nana, du coup ? Mais il n’a pas le temps d’oraliser cette question, car la chanteuse enchaîne, cherchant à savoir si Clyde a quelques souvenirs. « Non…. », soupire-t-il, fouillant la pièce du regard pour trouver son jean. Mais il en a foutu quoi, de lui, bordel ? Cependant, sa quête lui parait bien secondaire, quand il voit que la brune est en train de s’habiller. Ou plutôt, de délaisser son t-shirt à lui. Elle a beau lui tourner le dos, ça suffit à faire planter l’Irlandais, cette simple vision. Et le tatouage qu’elle arbore désormais attire un peu trop son attention. Il ne revient à lui que lorsqu’elle prend de nouveau la parole. « Attends ! », s’écrit-il, bien décidé à savoir ce qui a pu se passer, car très sincèrement, il y a des trucs qu’il ne comprend pas. « Tu vas m’faire croire qu’tu te glisses dans le lit de tous les mecs ivres sur lesquels t’es amenée à avoir un œil dessus ? ». Un peu de curieuse flotte dans sa question. Et aussi un peu de jalousie. Ouais, pas mal de jalousie, même. Il n’apprécie pas trop d’imaginer que la bassiste puisse s’amuser à faire ça, avec n’importe quel type de son entourage. Et ce, même s’ils ne sont pas un couple. Clyde a, de toute façon, bien trop de mal à supporter Bonnie avec un autre mec, même si c’est son petit-ami !

Il la connaît, la chanteuse, trop bien, même. Il sait qu’elle est en passe de s’enfuir, là, sans rien dire, sans demander son reste, et de le laisser dans le flou. C’est bien pour éviter cela, qu’il s’approche d’elle, et attrape son bras, pour la retenir. Son besoin de réponses ne supportera pas de la voir partir comme ça. Pourtant, contrairement à hier soir, il est moins virulent, bien qu’un poil agacé, notamment contre lui-même. « Et tu vas m’faire croire qu’tu les réveilles tous d’la même façon ? » Car si les souvenirs de la veille lui sont encore flous, ça, c’est loin d’être le cas, par contre ! Il sent un peu trop bien les baisers qu’elle lui a pu lui donner, pour le sortir du sommeil. Le regard du guitariste cherche à croiser celui de Bonnie. Comme à l’époque. Quand il tentait de la sonder, pour voir si elle ne tentait pas de le mener en bateau. Et là, survenant des tréfonds de sa mémoire des plus obscurcies par la soirée qu’il a passé, la veille, surgi un souvenir. Souvenir de Clyde serrant la brune dans ses bras, pour lui dire qu’il l’aimait. Et là, Clyde se sent con. Il espère que ça ne soit qu’un mauvais rêve, ça. Ou alors qu’elle dormait, qu’elle n’a pas entendue, qu’elle ne se souvient pas. Ouais, va falloir qu’il tente de voir ce qu’il a bien pu dire à la jeune femme, car il n’aime pas du tout cela ! Mais avant ça, il a une dernière chose à ajouter : « Ton si parfait Matthew », et non, il n'y a pas jalousie du tout dans la voix du brun, à peine ! « est au courant de ça, si tu l'fais souvent ? » Bordel, parler de l'autre con, ça lui donne encore plus mal au crâne, à Clyde !


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Posté le Mar 6 Fév - 21:00


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Bonnie s'est confiée la veille. En hurlant à moitié, certes, mais elle a lâché tout ce qu'elle gardait sur le cœur depuis ces trop nombreuses années. Pourtant, elle savait que c'était risqué. Elle savait qu'elle parlait à coup sûr pour rien, car Clyde, bien trop déchiré, ne s'en souviendrait pas. Mais un infime espoir a persisté alors qu'elle lâchait un flot de paroles sans discontinuer. Et quand, par la suite, ils se sont endormis dans les bras l'un de l'autre, la belle avait presque oublié que le guitariste n'avait pas pleine conscience de ce qu'il faisait ou pouvait dire... Heureusement pour lui, et pour elle, qu'elle n'a pas entendu sa déclaration ensuite... Car déjà là, faire comme si tout était normal et que cette situation ne l'atteignait pas, c'est trop en demander à Bonnie qui préfère fuir, comme d'habitude. Et alors qu'elle commence à se rhabiller, répondant d'une voix détachée aux questions de Clyde, la jeune femme se fout des claques mentales. Putain. Comment a-t-elle pu être aussi conne sérieux ? Comment a-t-elle pu croire que tout irait mieux aujourd'hui ? Et elle finit par demander Bonnie, si Clyde se souvient de quelque chose. Ne serait-ce qu'un tout petit truc. Comme lui avoir pardonné ses erreurs passées par exemple... Et bien évidemment, la réponse est négative. Bonnie ne bouge plus durant quelques secondes, fermant les yeux, dépitée, secouant faiblement la tête de gauche à droite...

Quand enfin elle s'active de nouveau, c'est pour enfiler son t-shirt et déclarer qu'elle va être en retard au boulot. Mensonge parfait en pareille circonstance. Et bien évidemment, Clyde ne compte pas en rester-là. Sans souvenirs, Bonnie sait pertinemment qu'il va lui poser des questions afin qu'elle éclaire sa lanterne et l'aide à rassembler les pièces du puzzle. Sauf que c'est beaucoup trop lui demander. Trop gênant en plus d'être trop douloureux. Et elle n'a pas le temps de s'éclipser la chanteuse que déjà, le brun lui attrape le bras pour l'empêcher de filer. « Avec tout c'que t'as pris, j'avais peur que tu finisses étouffé dans ta gerbe. Pas envie d'avoir ta mort sur la conscience après. » qu'elle répond dans l'instant, d'une voix tout à fait normal comme s'il s'agissait de simples banalités. Et encore une fois, ses explication tiennent la route. Après tout, Clyde la connaît bien, et dormir toute habillée avec les fringues de la veille, c'est bien un truc qu'elle ne supporte pas Bonnie. Même quand elle a picolé. Et si elle avait dormi dans le salon, ou la chambre de son frère, elle n'aurait jamais pu placer Clyde en PLS si ce qu'elle vient de dire s'était produit. « Tu m'lâches mainenant ? » qu'elle lui lance presque sur un ton de défi. Mais évidemment, ce serait trop facile de s'en sortir comme ça. Et si Clyde ne se rappelle pas de la soirée de la veille, il a assez décuvé pour se rappeler que Bonnie l'embrassait au moment de se réveiller. Et c'est bien malgré elle que la chanteuse détourne le regard, ses joues qui commencent à rosir. Mais elle se reprend tout aussi rapidement Bonnie, jouant un coup de poker qu'elle espère gagnant. « J'vois pas d'quoi tu parles. » qu 'elle commence, plongeant à nouveau ses prunelles dans celles de Clyde, comme pour le défier une nouvelle fois. « T'as tellement abusé hier que t'as des hallucinations de j'sais pas quoi. Sérieux, tu f'rais mieux d'souffler dans un éthylotest parc'qu'à mon avis t'as encore pas mal de merdes dans le sang ! » qu'elle poursuit d'une seule traite, réussissant enfin à s'extirper de la prise que Clyde avait sur son bras.

Enfin libre, Bonnie fait quelques pas plus loin afin de récupérer ses boots qu'elle s'active à remettre sans un mot de plus. Et c'est Clyde qui brise le silence, la faisant se figer sur place en un instant. Remontant le zip de sa deuxième chaussure, Bonnie se redresse et pivote vers Clyde. « Matthew est absent pendant 15 jours. J'te l'ai dit hier. Et encore une fois, j'sais pas d'quoi tu parles. J'suis juste venue veiller sur toi, à la demande de mon frère, pas qu'tu fasses une connerie. » qu'elle répond d'une voix plus dure qu'elle ne l'aurait voulu, croisant les bras sur sa poitrine.


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Posté le Mar 6 Fév - 21:52


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Ce matin va être un de ces matins où Clyde va se jurer de ne plus jamais picoler et fumer autant. Car tout part en vrille, au réveil. Mais il sait que cette résolution, il ne la tiendra jamais. En 8 ans de temps, il n’a pas cessé de faire le con. Ca a empiré, quand il a fait son retour dans la vie de Bonnie. Et au vu de la scène que le duo joue, ça ne va pas s’améliorer. « T’es vraiment trop dévouée ! », raille-t-il, en réaction à l’explication que la brune lui offre, sur le fait qu’elle ait dormi avec lui. Ca parait tenir, c’est ça, le pire, et Clyde ne cherche pas à remettre en doute ce qu’elle dit. Pourtant, il aimerait. Il aimerait qu’elle n’ait pas été entre ses draps que par contre qu’il ne vomisse jusqu’à s’en étouffer. Mais il ne se fait pas d’illusion. La Turner n’a jamais tenue à lui, autant que lui a pu tenir à elle. Cependant, un doute subsiste dans son esprit : pourquoi l’a-t-elle réveillé ainsi ? Encaissant sa réponse, il serre les dents, s’efforçant de ne pas laisser paraître à quel point ça le déglingue, d’avoir rêvé ces baisers. Mais ça ne l’étonne pas. Elle a sa petite vie parfaite, avec son petit-ami parfait. Pas de place pour un looser comme l’Irlandais. Il pousse un soupir, sonné par ce qu’elle lui balance au visage. Nulle réaction de la part du guitariste, quand elle s’échappe de son emprise. Bien trop sonné pour ça. Bien trop occupé à devoir jongler avec son mal de crâne et le flou qu’est la veille, pour lui, dans son esprit.

Toutefois, une question le taraude. Et il ne tarde pas à la poser. Il sait qu’il devrait s’en abstenir. Qu’en temps normal, ça pourrait aller, il pourrait encaisser, mais que là, il n’est pas en état. Non, il n’est pas en mesure de gérer les réparties cinglantes de la chanteuse, ni de s’affairer à afficher un visage indifférent. Et la dernière réplique de la brune lui fait plus d’effet qu’un uppercut bien envoyé. Le regard du brun se refuse à affronter celui de la bassiste. Fierté oblige, Clyde ne veut pas qu’elle voit à quel point elle est en train de le blesser, là. « C’est bon, t’as fini d’faire la nounou, tu peux t’tirer, rien te retient ici, d’toute façon. » Rien, et surtout pas lui, visiblement. Non, elle s’en fout, de Clyde, Bonnie. Comme autrefois. Ca n’a pas changé. Se détournant, il continue à parler, en s dirigeant vers la porte. « La prochaine fois, t’emmerde pas à t’coltiner un connard tel que moi, y’a d’autres gens qui seraient moins dérangés qu’toi. » Ou pas, en fait, Clyde a pas forcément des masses de potes qui s’amuseraient à faire une telle chose. Ou il ne le voit pas vraiment. Trop dur envers lui-même, il a rarement l’impression d’être bon, et digne de quoi que ce soit. Ca explique certainement la fierté qu’il montre, face à tous, quant à ses charmes ou à ses talents de musicien. « Alors maintenant… Dégage d’ma piaule et d’chez moi ! » Sa voix monte, à mesure que sa colère ressort. S’il est colère, c’est bien entendu parce qu’il est blessé.

Ayant besoin d’aspirine, et d’une tasse géante de café, il ouvre la porte de sa chambre pour commencer à prendre en charge sa gueule de bois. Manque de chance, il a à peine le temps de sortir de sa piaule, qu’il percute quelqu’un. Enfin, pas quelqu’un : Alfred. Oui, Alfred. Le frère aîné de Bonnie. Meilleur pote de Clyde aussi. Enfin, il l’était avant ce moment. Il ne le sera sans doute plus longtemps dans quelques secondes. Les yeux du guitariste s’écarquillent en voyant Al face à lui. Ca, ça sent mauvais. Très mauvais. « Bon, tu m'casses la gueule maintenant ? » Contrairement à ce qui aurait dû se passer, il n’y a pas de teinte de défi ou de provocation, dans sa voix. Juste de la résignation. Peu importe ce que Bonnie peut dire, pour le coup, les apparences sont trompeuses, plus encore avec la dispute qu’Al a sans doute pu entendre. Et franchement, Clyde est juste trop fatigué pour tenter de se défendre. Qu’Al lui casse la gueule, il s’en tape. Qu’Al ouvre enfin les yeux pour voir que Clyde est une merde, il s’en tape. Là, il songe juste à la prochaine soirée qu’il pourra faire. Il n’apprend pas de ses erreurs, Clyde. Ou plutôt, il les noie de la pire façon qui soit. « Ou tu vas m'chercher une autre nounou, pour quand j'vous montrerais tous à quel point j'suis une merde ? », soupire-t-il, après avoir lancé un dernier regard aux deux Turner, avant de s’éclipser dans la cuisine. Regard loin d’être fier de lui, bien pour ça qu’il s’est détourné rapidement. Y’avait de la tristesse, dans son regard, à ce guitariste qui met pourtant un point d’honneur à ne rien laisser paraître. Mais ce matin, il est juste trop las pour s’y mettre, dès à présent. Et il se sent bien misérable, aussi, de se montrer dans un tel état face à Al et à Bonnie.


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