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Posté le Ven 2 Fév - 21:32


Warzone
Ever since I met you, Ever since the days we were together, Heaven knows that I could never ever forget you
Voilà bien deux minutes qu'elle est devant la porte Bonnie. Et qu'elle hésite. Faisant demi-tour puis revenant, pas sûre que ce soit une très bonne idée. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle fout là finalement. Ni même comment elle va pouvoir aider. Après tout, Clyde la déteste plus que tout et, sa présence n'est pas la solution du siècle pour qu'il aille mieux. D'ailleurs, elle ne comprend pas pourquoi Al l'a appelé à la rescousse. Elle lui a bien fait comprendre que ça l'emmerdait plus qu'autre chose et surtout, qu'elle n'avait pas que ça a à faire. Et surtout, elle lui a dit aussi clairement que possible qu'elle ne comprenait pourquoi il l'appelait elle et pas un de leur pote. Évidemment, son frère a éludé la question, et l'a supplié de passer à l'appartement, au moins pour voir si tout va bien. Al semblait inquiet. Mais genre, vraiment inquiet. Ce qui a surpris Bonnie qui a fini par capituler. De toute façon, elle aurait fini par y aller....

Après avoir inspiré un grand coup et se donner du courage, elle se décide enfin. Si elle a hésité jusque maintenant à entrer dans l'appartement, c'est parce qu'elle s'attend au pire Bonnie. D'après Al, Clyde a décidé d'abuser ce soir, sans vraiment savoir pourquoi. Une histoire de fille il paraît. Bien évidemment, son frère sait parfaitement pourquoi Clyde s'est foutu la gueule à l'envers ce soir, mais préfère rester flou, jouant à nouveau les entremetteurs entre son meilleur pote et sa petite sœur qui ne se doute de rien car la dernière fois qu'elle a été seule avec Clyde, c'était à la rivière, deux semaines plutôt et depuis, s'ils se sont revus, c'était uniquement aux répèt' du groupe. Et Clyde n'a rien laissé paraître. Du moins, la chanteuse n'a rien décelé d'anormal chez lui. Ou en tout cas, pas plus que d'habitude. Et si elle sait qu'il va picoler et sûrement fumer des joints, elle redoute qu'il ne se décide à passer un cran au dessus avec coke, ecstasy ou même pire. Parce que si elle a déjà du mal avec le cannabis, l'étape au dessus c'est une condition non négociable... Elle boit, oui. Mais toutes ces merdes, jamais. Une seule et unique fois Bonnie a touché un space cake. Bad trip de plusieurs heures. Ça lui a largement suffit et elle s'est promis de ne plus prendre aucun drogue. Mais en dehors de ça, ce qu'elle redoute le plus la brune, c'est le fait qu'il ne soit pas seul mais en compagnie d'une blondasse, en train de sniffer d'la merde entre ses seins siliconés. Ouai, voilà ce qu'elle s'attend à voir, alors qu'elle ouvre la porte de l'appartement laissée déverrouillée par Al et qu'elle se rend dans le salon sans s'annoncer.

Bonnie se pose devant Clyde, affalé sur le canapé, des cadavres de bouteilles un peu partout, des mégots éparpillés également.  La musique qui lui vrille les tympans. Un vrai bordel. Et alors qu'elle zieute le merdier, Bonnie se sent soulagée de ne pas voir d'autres substances mais surtout, de le voir seule. Et c'est sans demander l'avis du guitariste qu'elle se dirige vers la stéréo pour non pas l’éteindre, mais baisser le son, avant de revenir à sa position initiale, croisant les bras alors qu'elle toise Clyde. « T'es un putain de cliché, tu l'sais ça? » qu'elle lui lance d'un air dédaigneux en tapant dans son pied pour le faire réagir. Regard qui finit par se diriger vers le joint encore allumé qu'elle ne perd pas une seule seconde à détruire. Clyde sait à quel point elle déteste toutes ces merdes. Ça ne l'étonnera donc pas qu'elle agisse ainsi.

Et le soulagement que Bonnie a pu ressentir s'estompe bien vite alors que des talons claques, en provenance de la salle de bain. Et sa pire crainte se matérialise devant ses yeux. Une blonde, beaucoup plus grande et mieux foutue qu'elle, les seins certainement aussi faux que son visage, débarque dans le salon, surprise de voir la chanteuse. « C'est qui celle-là ? » qu'elle lance d'un air hautain à Clyde, en désignant Bonnie. Et il ne faut pas beaucoup de temps pour que cette dernière réagisse au quart de tour. « J'suis sa copine. Alors maintenant, tu dégages. » qu'elle lui lance d'un air menaçant, le regard noir. S'il faut en venir aux mains, Bonnie est prête à le faire. Elle au moins, sait se servir de ses poings. Au moins, la blonde n'est pas aussi conne qu'elle en a l'air, ou presque, et après avoir fait un signe à Clyde lui signifiant de la rappeler, faisant rouler des yeux Bonnie, elle s'éclipse aussi vite que possible, suivie du regard par la brune, laissant le Bonnie&Clyde seul. « Sérieusement ? » que Bonnie finit par lancer, alors qu'elle pivote de nouveau vers Clyde. « T'es allé la chercher dans les bas-fonds de southside ou quoi ? » qu'elle ajoute, sans peser ses mots. Car la nana avait tout d'une prostituée. Et malgré tout, elle a réussi à faire enrager Bonnie... « J'savais pas que t'étais du genre mst aussi. C'est comme les Pokémon, attrapez-les tous c'est ça ? » qu'elle termine finalement, faisant un brin d'humour noir histoire de faire oublier qu'elle s'est fait passer pour sa petite copine afin de faire dégager la blondasse. Et surtout, elle se retient de traiter ouvertement la demoiselle de prostituée. Car elle sait que Clyde aurait réussi à retourner le truc contre elle. Elle s'attend déjà au pire avec ce qu'elle vient de dire et l'état dans lequel il se trouve...  

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Posté le Ven 2 Fév - 22:42


Warzone
Ever since I met you, Ever since the days we were together, Heaven knows that I could never ever forget you
Progressivement, irrémédiablement, Clyde s’est enfoncé dans son Enfer personnel, ces derniers 15 jours. Il se l’est construit tout seul, comme un grand, son Enfer. En acceptant de rejoindre le groupe de Bonnie. En cachant à la brune ce qu’il continue à ressentir pour elle, même 8 putains d’années après qu’elle l’ait balancé comme une merde. En découvrant qu’elle avait un mec. Et pas un mec depuis 2-3 jours ni 2-3 mois. Non, pire que ça : un mec avec qui elle est depuis 4 ans ! Quatre ans, bordel ! Alors ça, pour avoir tourné la page, la Turner, elle l’a plutôt bien tournée, Clyde ne peut le nier. Quatre ans, c’est le double de la duré de leur histoire, à l’époque, quand ils étaient loin d’être exclusifs. Clyde sait pas si la bassiste a changée, sur ce point-là, si l’autre connard lui a donné envie de se concentrer sur lui et sur eux. Il s’en fout. Il veut pas savoir. Dans les faits, ça changera rien à ce qu’il ressent. A l’impression de crever à petit feu. Au sentiment qu’il est décidemment le seul qui ait été marqué par leur histoire de merde. Car pour Bonnie, ça n’a jamais compté, ce qu’ils ont bien pu partagé. Et lui, comme un con, il est toujours là, dans cette ville merdique, ne pouvant oublier son amour de jeunesse, même 8 ans après, même après s’être juré de ne plus rien attendre d’elle. Et comme si ça n’était pas suffisant, il a fallu qu’il fasse le con, à la rivière, avant et même après, avoir rencontré le débile qui se tape la chanteuse. Il a pas arrêté d’y repenser, ces derniers temps, à ce qu’il a pu dire ou faire, à ce que ça a bien pu laisser filtrer de lui et ses sentiments. Il est encore heureux que Bonnie était ivre, ce jour-là, sinon, Clyde serait mortifié, car elle saurait, forcément, qu’il lui a menti, qu’il l’aime encore, comme l’idiot qu’il est. Malgré tout, le guitariste n’en mène pas large. Il faut dire qu’il a dû se coltiner, plus qu’il ne peut vraiment le supporter, la vision de l’autre demeuré, roulant des pelles à Bonnie, qu’il venait chercher, à l’issu des répét’ !

Clyde, il ne sait pas vraiment gérer, quand il va mal. Enfin si, il sait, mais il gère mal. Il fait ce qu’il y a de pire à faire. Il se met la tête à l’envers. En buvant comme un trou, en fumant des clopes à la chaîne, et en enchaînant les joints comme les nanas. Et sa moto, aussi. Ouais, sa moto, ces derniers jours, elle a tournée, comme rarement. Presque tous les jours. Clyde ne se déplace plus sans elle. Et bien entendu, il va vite, bien trop vite, bien plus vite que ça n’est vraiment autorisé, dès qu’il est sur les petites routes. Mais, pour l’instant, il contrôle encore. Il contrôle, car il ne prend pas des risques non plus insensés, sur sa bécane, et il se « contente » de joints. Le pire, ça sera pour plus tard. Le pire, ça sera pour quand il sera vraiment à bout de force. Là, Clyde, il est presque comme d’habitude, il fait juste plus la fête, à l’excès, qu’à son accoutumé. Et ce week-end, il a décidé de se mettre vraiment la tête à l’envers, au point de ne plus se souvenir de son propre nom, de ne le retrouver que dans de très longues heures ! Il sait qu’il aura un putain de mal de crâne, qu’il sera mal durant un moment, mais il s’en fout. C’est même tant mieux. C’est pour ça qu’il a invité une nana chez lui, après l’avoir rencontré dans un bar, ce soir. Ils ont continué à boire, ici. A fumer. A danser. Avant de coucher ensemble. Pas vraiment mémorable, de l’avis de Clyde, mais ça fera l’affaire. Il pourrait l’inviter à s’en aller, maintenant qu’il a eu ce qu’il voulait. Mais il n’en fait rien. Autant en profiter, la nuit n’est pas finie, après tout ! La blonde veut bien rester, elle apprécie l’Irlandais. Le charme de l’étranger. Le charme du guitariste. Trop facile, tout ça, pour Clyde. Mais, encore une fois : ça fera l’affaire.

Il est vautré sur le canapé, à préparer des shooters, alors qu’elle s’est réfugiée dans la salle de bain. Pour se refaire une beauté, ou il ne sait pas trop quoi. Il n’a pas écouté, le musicien. Il s’en fout, de ce qu’elle peut bien dire, faire ou même penser. En fait, moins elle parle, mieux c’est. En arrivant ici, Clyde a mis de la musique. Bien entendu. Clyde qui n’a pas un fond sonore, c’est mauvais signe. Même quand il bosse, il a de la musique qui l’accompagne, c’est pour dire ! Et l’autre demeurée, elle a rien trouvé de mieux que de se risquer à parler de musique. Elle voulait impressionner le brun, par ses connaissances. Elle n’est pas inculte, non. Elle est juste très imprécise dans ses connaissances. Elle mélange des titres, des années de sortie d’albums, des formations musicales, ou attribue même des chansons à d’autres artistes. Et ça, pour Clyde, c’est rédhibitoire. On ne déconne pas avec la musique, à ses yeux. Donc, elle est belle, l’autre. Surtout quand elle se tait. Là, ouais, elle fait l’affaire. Sinon…

Les shooters désormais prêts, il s’enfonce dans le canapé, sa tête en arrière, reposant sur le haut du canap’. Il ferme les yeux, savourant la musique. C’est sans doute fort, bien trop fort pour les voisins. Mais il s’en fout. Qu’ils viennent gueuler. Qu’ils viennent même lui casser la gueule. Ca sera drôle. Ca mettra un peu de piment à la soirée. Soirée qu’Al’ n’approuve guère, comme il l’a fait savoir à Clyde, quand celui-ci est rentré avec sa grognasse du moment, alors que le batteur s’apprêtait à aller chez sa fiancée. Mais Clyde a envoyé paître Al. Non sans s’empêcher de lui balancer dans la gueule que s’il avait autant besoin de décompresser, en ce moment, c’était quand même grandement de la faute de son pote ! Clyde est perdu dans ses pensées, qui ne sont pas des plus cohérentes, vu tout ce qu’il a bu et fumé, et ne remarque pas de suite que Bonnie vient de montrer le bout de son nez dans son appart’. Il ne réalise cela que quand la musique baisse. Intrigué, il redresse la tête, et ouvre la bouche, étonné, en voyant que non, ça n’est pas…. Il ne sait plus son prénom déjà…. Mais Bonnie.

« Va t’faire ! », qu’il lui suggère, quand elle lui fait savoir qu’il se la joue cliché ambulant, tout en lui donnant un coup dans son pied, pour être sûre d’avoir l’attention du musicien. Pas une grande réplique. Clyde n’est pas forcément en état, pour ça. « Tu veux que j’t’aide ? », propose-t-il, railleur et agacé, en la voyant réduire en miette le joint qu’il était en train de fumer, en attendant… l’autre…. L’autre qui ne tarde d’ailleurs pas à débarquer. Et un grand sourire, idiot, de Clyde, accueil son arrivée, alors qu’il la reluque, sans se cacher. Il va d’autant moins se cacher qu’il y a Bonnie dans la pièce, maintenant ! Un petit relent de ce qu’il faisait avant, pour tenter de l’énerver, d’éveiller sa jalousie, quand il l’ignorait au profit d’une autre. Cependant, c’est pas la brune, qui lance les hostilités, mais la blonde. Toutefois, Clyde n’a pas le temps de répondre à la question qui vient d’être posé, la bassiste prend les devants. Et de nouveau, Clyde se fige dans une attitude des plus stupéfaits. Ouais, il a bu et fumé, mais pas au point de ne plus comprendre ce qu’on dit. Possiblement au point de ne plus avoir de réels souvenirs de la soirée, le lendemain, par contre. C’est avec un léger temps de retard qu’il se concentre de nouveau sur la blonde, qui lui fait comprendre qu’elle serait ravie d’avoir un appel de sa part. « Avec plaisir, ma belle ! ». Il prend soin d’articuler chacun de ces mots, même si son regard n’est déjà plus posé sur elle.

Il soupire, quand la brune lui fait la morale, alors qu’ils sont seuls. Il n’esquisse pas l’ombre d’un rire, sur sa tentative d’humour sur les Pokémons et les MST. « Non, si j’avais été dans les bas-fonds, comme tu dis, j’t’aurais trouvé, j’crois ! ». Il est loin d’être en pleine possession de ses capacités mentales, au vu de ce qu’il s’est mis, durant la soirée, mais il est encore en mesure de « mordre », en utilisant des mots qui peuvent faire mal. Déjà, il se met à l’ignorer, pour attraper un shooter. Pas de gaspillage, n’est-ce pas ? Il n’y a bien qu’après l’avoir bu, qu’il reprend la parole : « Tu t’prends pour ma mère, ou quoi ? ». La question est cinglante, alors qu’il fouille sous la table, pour attraper un joint. Oui, il en a plusieurs de prêt. Il est prévoyant, le petit. Il se lève finalement. Joint entre les lèvres, regard soigneusement posé sur Bonnie, il allume sa merde, en s’approchant de la brune. Tire une latte. Expulse la fumée sur le visage de la chanteuse. Et fini par balancer une autre pique : « Remarque… Tu lui ressembles pas mal, en fait… ». L’insulte est encore une fois déguisée, comme les autres fois. Bonnie, comme Alfred, sait pourquoi les parents de Clyde ont divorcés, que la mère n’a pas été fidèle, et a été retrouvé dans le lit conjugal, avec son patron. Et bien entendu, y’a aussi une allusion au fait qu’elle ait fini par abandonner progressivement son fils cadet… « Va retrouver ton vrai mec, Turner. » Il ne rajoute rien, se contentant de la toiser du regard, ne quittant pas son joint. Oh, non, il n'est pas assez défoncé pour ne pas avoir capté le mensonge qu'elle a servi à la blonde. Il ne s'en souviendra sans doute pas demain, mais pour l'instant, il est encore à peu prêt lucide pour comprendre ce qui se dit ici.

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Posté le Ven 2 Fév - 23:14


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Elle serre les dents Bonnie quand une blonde pulpeuse débarque de la salle de bain. Et elle n'est pas idiote la brune, elle n'est pas juste là pour faire jolie dans la décoration. La pièce pue le sexe à trois kilomètres en plus du joint. Et ça se lit sur la gueule de la nana qu'elle est loin d'être clean. Un instant, Bonnie espère pour Clyde qu'il s'est protégé... et puis, elle se rappelle les horreurs qu'il lui a dites à la rivière et se ravise. Après tout, s'il veut se chopper une merde, c'est son problème, pas vrai ? Quoiqu'il en soit, la chanteuse ne se fait pas prier pour mettre l'autre à la porte, se faisant passer pour la copine de Clyde. Et l'excuse sort beaucoup trop vite et trop facilement à son goût, alors qu'elle prononce les mots. Mais trop tard, la phrase est sortie. Et s'il le faut, elle usera de la violence dont elle sait faire preuve pour virer cette greluche à coup de pied dans le cul. Ses ongles aussi faux que tout le reste ne font pas peur à Bonnie qui sait parfaitement se défendre. Des coups, elle en a pris plus jeune. Et elle en a rendu aussi. Sûrement rouillée avec les années écoulées, mais elle est persuadé que cette nana ne sait pas se défendre.... D'ailleurs, la blonde ne se fait pas prier pour déguerpir, espérant un appel de Clyde qui bien évidemment lui répond par l'affirmative, manquant de faire vomir Bonnie qui mime le geste en se mettant un doigt dans la gorge.

Une fois la demoiselle partie, la chanteuse ne peut bien évidemment pas s'empêcher de faire une remarque sur son look plus qu'approximative. Et elle a tout d'une prostituée à ses yeux, vu la jupe courte, les talons beaucoup trop haut et tous ces artifices. Et bien sûr, Clyde réagit au quart de tour, lançant une pique à laquelle Bonnie s'attendait. Ce qui lui fait esquisser un sourire en coin alors qu'elle réduit en charpie le joint encore fumant qui repose dans le cendrier, pour finalement prendre place dans le fauteuil près du canapé. Mais Clyde a plus d'un tour dans son sac et très vite, il sort un nouveau joint, prêt à l'emploi, ce qui fait soupirer Bonnie. Putain ce qu'elle déteste cette merde ! Ses yeux se posent sur les shooters sur la table, et, sans demander la permission, elle en prend un et le boit cul-sec pur se donner du courage car elle va en avoir besoin. « Dégueulasse. » qu'elle répond tout en esquissant une grimace de dégoût. « Et après c'est mes mélanges que tu critiques ? » qu'elle demande en un fausse interrogation en se remémorant ce qu'il a dit lorsqu'il a bu sa bouteille de vodka. On peut dire que Clyde a forcé sur la dose d'alcool. Ce qui signifie qu'il ne va pas bien du tout. Ça au moins, elle n'a pas oublié. Reste à savoir pourquoi. Loin de se douter que c'est à cause d'elle cependant... « Heureusement pour toi c'est pas l'cas sinon tu te s'rais  déjà pris une paire de claque dans la gueule. » qu'elle rétorque de manière tout aussi cinglante alors que Clyde la compare à sa mère. La réponse du guitariste ? Souffler sa fumée dans la gueule de Bonnie qui la chasse d'un signe de main avant de tousser. « Connard. » qu'elle souffle entre ses dents, prenant vraiment sur elle pour ne pas mettre une baffe à Clyde. Car elle ne doit pas oublier qu'il a bu. Beaucoup bu d'après ce qu'elle peut voir en balayant la pièce des yeux. Et quand le guitariste poursuit avec sa mère, la réponse de Bonnie est quasi immédiate. « A qui la faute. » qu'elle lui balance à la gueule en un instant, du tac au tac. Parce que Bonnie connaît l'histoire familiale de Clyde et qu'elle sait à quel point il peut détester sa mère tout comme il la déteste elle.

Mais vaut mieux ne pas poursuivre sur ce terrain glissant. Et heureusement pour elle, ou malheureusement plutôt, Clyde change de sujet et opte pour le plus épineux de tous : Matthew. Et elle peut ressentir toute l'animosité dans les mots du guitariste, sans réellement comprendre pourquoi, ses œillères encore et toujours bien en place. « Crois-moi que s'il avait été là, mais jamais j'serais venue. » qu'elle répond, sur un ton presque anormalement calme, en une phrase qui prête facilement à confusion.  Le fait est que Matthew n'est pas là pour les quinze prochains jour car parti faire une formation photographie. Mais Bonnie se garde bien de le préciser à Clyde, laissant sous entendre que Matt est sûrement juste partie en soirée avec ses potes. En tout cas, c'est ce qu'elle pense qu'il va croire, loin de se dire qu'il peut interpréter sa phrase d'une toute autre façon. « Je perds mon temps. » qu'elle poursuit, en prenant un nouveau shooter dégueulasse et se levant. « J'comprends pas pourquoi Al m'a appelée. Tu vas très bien au final ! » qu'elle ironise, écartant les bras pour désigner la pièce et le foutoir ambiant. Et ce joint entre les lèvres de Clyde qui a le dont de l'énerver.... Ni une ni deux, Bonnie s'avance vers le guitariste, saisit le joint qu'elle écrase sous la semelle de ses chaussures, comme une nouvelle provocation.

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Posté le Sam 3 Fév - 1:03


Warzone
Ever since I met you, Ever since the days we were together, Heaven knows that I could never ever forget you
Clyde ne sait pas ce qu’Alfred avait en tête, en lui indiquant que Mathew et Bonnie étaient en couple depuis autant de temps que ça. Il ne sait même plus comment ils sont venus à parler de ce couple qu’il vomi autant, en fait. Il sait juste que l’info lui a été balancée. Et que ça lui a fait un putain de choc. Pile ce qu’il lui fallait pour le pousser, dans ce ravin, au bord duquel il se tenait, depuis qu’il avait revu Bonnie. Pas vraiment doué, le meilleur pote de Clyde. Ou peut-être trop doué, au contraire, pour voir ce que Clyde n’a pu lui admettre, n’a jamais pu lui dire, en dépit du temps passé : qu’il a été amoureux de Bonnie, et qu’il l’est toujours. Cependant, on peut aussi relever qu’Al n’a pas non plus avoué à son pote les confidences qu’avaient pu lui faire sa petite sœur, après avoir picolé plus que de raison. Le batteur opère donc dans l’ombre, et tout seul, pour aider les deux crétins à se retrouver. Pas forcément la meilleure des solutions qui soit, même si y aller directement serait sans doute pire, mais bon… Le résultat, en tout cas, n’est sans doute pas celui escompté par l’aîné des Turner, car Clyde s’est juste replié sur lui-même, pour finir par organiser cette petite soirée, chez lui, avec une pétasse qu’il connaît depuis quelques heures seulement. Blondasse qui ne tarde pas à s’éclipser, quand Bonnie la met à la porte. Et bien entendu, Clyde ne cherche pas à la retenir. Quel intérêt ? Il s’en fout, de cette traînée. Elle sait parfaitement qu’il n’a pas été vers elle dans l’idée de finir par lui passer la bague au doigt et lui faire un gosse dans quelques années. Quoi que ça, ce genre de truc débile, fait sans réfléchir, Clyde l’a déjà fait. Quand il s’agit de conneries, l’Irlandais fait preuve d’une imagination sans borne.

Ses yeux se lèvent au ciel, quand Bonnie peste sur ce qu’il boit. « Au moins, c’est pas de l’alcool de fillette ! ». Précision qu’il n’a pu s’empêcher de faire. Non, là, avec ce qu’il a préparé, on est sûr de finir minables assez rapidement. Un peu moins rapidement si on est habitués à boire, toutefois. Mais Clyde a déjà bien assez bu pour que son cerveau soit loin d’être réellement utilisable comme il peut l’être en temps normal. Son regard se teinte de provocation, tandis que la brune ne lui cache pas que si elle était sa mère, elle lui aurait volontiers mis une bonne claque. Le guitariste est curieux de voir si elle est capable de le faire, même si elle n’est pas sa mère. Et heureusement pour lui qu’elle n’est pas sa mère, Clyde n’est pas vraiment branché dans le délire du complexe d’Œdipe ! C’est bien pour la pousser encore plus à bout, qu’il lui recrache sa fumée au visage. Et un sourire de fierté se peint sur son visage, à la réaction de la bassiste. Oui, il est content de lui, ce couillon. Mais il déchante, avec la répartie que la chanteuse lui envoie dans les dents, suite à son allusion sur sa mère et les similitudes que Bonnie présente avec celle-ci. Les yeux du musicien s’écarquillent quelques secondes, sous le choc. Il cligne des yeux à plusieurs reprises, pour éviter de s’attarder dessus, de montrer qu’il est blessé par ce qu’elle vient de dire. Mais ses réflexes sont émoussés par sa soirée. Et il le sait. Alors il préfère passer à un autre sujet de conversation. Bien moins dangereux. Du moins, il le pense. Même si, dans les faits, il n’en est rien, car parler de la mère du guitariste, ou du mec de la bassiste, ça le fait vriller pareil, le brun. Et c’est sans réfléchir, qu’il demande : « Vraiment ? », se demandant si réellement, la Turner ne serait pas venue voir qu’il ne faisait pas de conneries, même si son Matth-merdique était là.

Voyant qu’elle paraît décidée à faire comme chez elle, en reprenant un shooter, Clyde se contente de soupirer. Bien emmerder de la voir lui pourrir la vie, pile ce soir. Il continue à fumer son joint, toujours désireux d’atteindre un état bienheureux d’insouciance illusoire. De nouveau, il maudit Al, quand elle avoue que c’est lui qui l’a convaincue de se pointer ici. Qu’est-ce que Clyde pensait ? Qu’elle était venue ici, parce que son mec lui prenait la tête ? Qu’elle avait vu Clyde dans les bras de… l’autre blonde… et avait fini par céder à la jalousie de le savoir avec une autre ? La question est des plus intéressante, la réponse, par contre, est décevante : il n’en sait rien. Son cerveau n’est pas en mesure de l’aider réellement, pour le coup, il est en mode pilote automatique, et se contente du strict minimum. Il parvient déjà à répondre à la brune et à ses provocations, c’est pas trop mal ! La chanteuse finit par ailleurs par se débarrasser du joint du guitariste, ce qui n’est pas pour rendre heureux ce dernier. Agacé, il la pousse en arrière, appuyant ses mains sur ses épaules. Sa force est amoindrie par l'alcool, même s'il ne se retient pas non plus. Encore une fois, là, c'est l'alcool qui le fait agir aussi violemment, physiquement violemment, car sans ça, il ne se serait pas amusé à avoir un tel geste sur la brune. S'il utilise facilement ses poings sur les gars, sur les nanas, il préfère utiliser les mots. D’un pas nettement moins rapide qu’il ne l’aurait été en temps normal, il réduit l’écart qu’il a mis entre eux, pour la contempler, de toute sa hauteur, tâchant de l’écraser ainsi par leur différence de taille, et son regard assassin. « Si ça t’emmerde autant d’me voir aussi heureux, dégage, et fais savoir à ton frangin qu’il m’trouve une autre nounou ! » Heureux, Clyde ? Non, clairement pas. Mais le mot a été choisi volontairement. Le cerveau du guitariste est encore à peu près en bon état ! « J’croyais qu’fallait arrêter d’tout ramener à Al !  », s’étonne-t-il, méprisant, ne cessant d’avancer vers la brune, rentrant clairement dans son espace vitale. Il n’a pas oublié la remarque qu’elle lui a balancé, l’autre coup, à la rivière. Mais s’il n’était pas bourré, il aurait sans doute continué sur cette lancée, provoquant, agaçant et chiant, pour tenter de savoir pourquoi elle avait fini par accepter de venir ici. Elle aurait pu refiler cette corvée à d’autres gens, après tout. Ne serait-ce que les autres membres du groupe, même s’il ne les connaît pas forcément tous aussi bien qu’elle.

Son regard, rivé dans les yeux de la brune, fini par dériver, bien contre son gré, sur les lèvres de cette dernière. Maudit cerveau imbibé de trop de choses qui font qu’il est difficile d’avoir un contrôle sur soi. Son souffle se coupe, alors qu’il ne peut s’empêcher de se souvenir de leur dernier, et furtif, baiser. Il ne s’en rend pas compte, sur le coup, du moins, mais il reste ainsi quelques secondes. Rien de bien long non plus. Mais suffisamment long pour que quelqu’un de sobre puisse en prendre conscience. Quand enfin, il percute, il recule de quelques pas, en poussant un soupir. « Va-t’en. », qu’il parvient alors à articuler, comme une supplication, alors que sa tête est tournée de manière à ne plus la voir. Si ses mots veulent la voir partir, son corps n’assume pas de se montrer aussi faible que ça, au point qu’il ne peut affronter son regard. Oh non, il n'aime pas du tout ce qu'il lit dans ce regard, ce soir, le reflet de lui-même que ça lui renvoi à la gueule. Alors il fuit son regard, surtout car il en vient à ajouter : « J’veux pas que tu m’vois comme ça, Bonnie. » Et ça là, avec l’usage du prénom de la jeune femme, qu’on peut voir que Clyde est dans un bien bel état. Avec ça et sa confession sur le fait qu’il ne supporte pas qu’elle le voit aussi mal. Alors qu’elle l’a déjà vu ainsi, de par le passé. Mais ça remonte à longtemps. Une autre époque. Un autre lien les unissait l’un à l’autre. Se mettre minable paraissait moins pathétique, quand il était un jeune adulte, que maintenant, à l’aube de ses 30 balais. Il veut qu’elle parte, qu’elle ne puisse pas voir qu’il est sans doute toujours le même déchet qu’il estimait être, à l’époque. Sous le vernis du mec sûr de lui, se trouve en réalité un type qui se méprise, et se sous-estime d’une force telle qu’il se détruit à tout va. C'est aussi pour ça qu'à l'époque, il ne s'est pas battu, pour tenter de récupérer Bonnie, ni de garder sa place au sein du groupe. L'image misérable qu'il a de lui, ne cesse de lui faire croire qu'il mérite bien toutes les crasses qui peuvent lui tomber sur la gueule. Et, là, ce soir, une partie de lui a aussi peur que si la brune reste, il ne parvienne pas à garder le sel-control qu’il avait faillai perdre déjà, l’autre jour, à la rivière. Sauf que Clyde ne veut pas que ça se passe ainsi, entre eux, si quelque chose doit se passer. Et qu’il ne veut pas forcément que quelque chose se passe, de toute façon, vu qu’elle est caser, et bien caser, étant dans une relation depuis 4 ans maintenant. Clyde est certes un connard, mais un briseur de couple, pas forcément. Du moins, pas quand il s’agit de Bonnie, et qu’elle peut avoir trouvé un semblant d’équilibre, de ce côté-là. Il se voile la face, bien entendu, se persuadant qu’elle est vraiment bien, avec son enfoiré. Et là, pour le coup, alcool ou pas, la vision de Clyde ne change pas. Même si là, dû à ce qu'il a bu et fumé, il offre à Bonnie une certaine fragilité qu'il ne s'est pas permis de lui laisser entrapercevoir régulièrement, à l'époque, et encore moins depuis leurs retrouvailles. Loin d'être heureux, le Clyde, loin d'être aussi dans un état normal...

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Posté le Sam 3 Fév - 10:27


Warzone
Ever since I met you, Ever since the days we were together, Heaven knows that I could never ever forget you
Elle ne sait pas trop ce qu’elle fout là Bonnie. Redoutant le pire avant même d’avoir passé la porte de l’appartement. Le truc, c’est qu’elle connaît suffisamment Clyde pour savoir que ce qu’elle s’imagine est pleinement en train de se réaliser. Et savoir qu’elle avait raison, alors qu’une nana sort de la salle de bain, ça lui fout les boules à la brune. Certes, Clyde n’est pas en train de sniffer de la coke entre ses seins siliconés, mais Bonnie sait qu’ils ont couché ensembles. Et c’est encore pire pour elle. Parce qu’en plus, elle voit très bien que cette fille n’a rien de la gentille fille propre sur elle qui va à l’Eglise le dimanche. Oh ça non, elle est même tout le contraire ! Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Bonnie ne se fait pas prier pour la chasser, sans plus de politesses.

A peine installée dans le canapé que les piques fusent déjà. Bonnie prend sur elle, car elle a parfaitement conscience que Clyde a abusé ce soir, et qu’il n’est pas forcément maître de ses réactions. Elle s’y est préparé la chanteuse. Sauf qu’il n’a pas son pareil pour la faire sortir de ses gonds et c’est bien difficilement qu’elle se retient de lui en coller une. Surtout lorsqu’il lui souffle la fumée nauséabonde de son joint pour la provoquer. Il veut jouer à ça ? Parfait. Après deux shooters avalés cul sec, Bonnie se penche vers Clyde alors qu’il est en train de tirer une latte, se saisit du joint et sans plus de cérémonie, le réduit à néant. Bien évidemment, le guitariste réagit au quart de tour, agacé. Mettant sur le tapis Matthew alors qu’il sort un nouveau joint d’on ne sait où, que Bonnie réduit également en charpie sous sa boots. Le sujet Matthew, ça aussi, Bonnie s’y était préparé. Et c’est sans attendre qu’elle affirme qu’elle aurait préféré être avec lui en ce moment, plutôt qu’ici, plongeant son regard dans celui de Clyde quand il semble lui demander si c’est vrai. Et le regard qu’elle lui lance ne laisse pas de place au doute. Sauf qu’intérieurement, elle doute Bonnie. Mais en parfaite actrice, elle n’en montre rien. Le truc, c’est que même si Matthew avait été là, elle aurait accouru suite au coup de téléphone de son frère. L’inquiétude qu’elle a pu déceler dans l’intonation de sa voix a suffi à la faire s’inquiéter, et il n’en fallut pas plus pour qu’elle aille voir par elle-même. Bonnie a pourtant l’habitude des excès de Clyde. Ou plutôt avait l’habitude. Ses excès et ses provocations en tout genre. Mais pour le coup, elle doit bien avouer qu’elle ne sait pas trop comment le gérer.

Alors, elle fait croire qu’elle va se barrer. Debout, elle s’apprête à quitter la garçonnière. Et bien sûr, comme elle s’y attendait, Clyde réagit dans l’instant. Sauf qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’il s’approche aussi vite, réduisant ainsi à néant la distance instaurée entre eux. Tout ça pour quoi ? Pour la pousser. Bonnie ne s’attendait pas à ce qu’il la pousse. Pas de cette façon. Surprise, elle fait quelques pas en arrière, avant de s’avancer de nouveau pour encore une fois planter ses prunelles dans celles de Clyde. « Recommence ça encore une fois et j’te jure que tu vas le regretter. » qu’elle lui lance menaçante, le tout accompagné d’un regard noir. Et Clyde lui tient tête, pas le moins du monde perturbé. Usant des mots comme il sait si bien le faire. Sauf qu’il agace tellement Bonnie présentement, sans parler de la quantité phénoménale d’alcool qu’il a dans le sang et autres substances, qu’elle ne lit pas entre les lignes… « C’est clair que tu respires la joie de vivre ! » qu’elle ironise en réponse à sa remarque, lui tenant tête alors qu’il la surplombe de toute sa hauteur. Loin de se sentir intimidée, Bonnie se sent malgré tout toute petite face à Clyde qui doit bien la dépasser d’une tête. Mais elle ne se laissera pas faire. Alcool ou pas. Drogue ou pas. Et sa respiration se coupe presque lorsque elle se rend compte de la proximité entre eux, alors que son cœur s’affole un peu malgré la situation.  Dans une autre vie, Bonnie aurait sûrement réduit les quelques centimètres, pour venir plaquer ses lèvres sur celles de Clyde et clore la discussion d’un baiser passionné. Ce n’est pas l’envie qui lui manque pourtant. Mais elle ne fait rien. Augmente la distance lorsqu’elle sent qu’elle va perdre pied.

Clyde fait de même. Recule en soupirant alors que Bonnie le toise bras croisés. Et c’est d’une voix sérieuse teintée de tristesse qu’il lui demande de partir, alors qu’il lui tourne le dos. Et quand il prononce son prénom, pour la première fois depuis huit ans, le corps de Bonnie se fige, comme parcouru d’un courant électrique. Merde, elle ne s’attendait pas à ça. Lui toujours si fier même dans les pires moments. Et entendre son prénom prononcé par ses soins… ça lui avait manqué à la brune. Vraiment. Et elle se rend compte que ça a toujours autant d’effet sur elle. A deux doigts de lui demander de le redire, elle se mord l’intérieur de la joue pour ne pas le faire. « J’t’ai déjà vu pire que ça. » qu’elle rétorque au bout de longues secondes, d’une voix plus légère comme si elle essayait de détendre l’atmosphère devenue pesante tout à coup. Cachant son trouble de l'avoir entendu prononcer son prénom. Sauf qu’elle n’est pas certaine de ce qu’elle avance Bonnie. Oui, elle a déjà vu Clyde dans des sales états. Même le visage en sang suite à une bagarre. Mais là, elle sent que c’est différent. Sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être à cause des trop nombreux non-dits entre eux. Peut-être parce qu’ils ne forment plus un couple. Peut-être aussi parce qu’elle sait qu’il la déteste alors que, quelques années plus tôt, il a finalement avoué l’aimer. Sûrement tout ça à la fois.  Et c’est pour ça qu’elle ne fait rien durant de longues secondes. Se contentant d’observer Clyde bien décidé à ne pas la regarder. Quand enfin, elle se décide à bouger Bonnie. Mais pas pour quitter l’appartement, oh ça non. Et c’est sans un mot qu’elle s’active, passant devant Clyde pour ramasser les cadavres de bouteilles. « Tant qu’t’es pas sobre… » qu’elle commence, alors qu’elle se dirige vers la cuisine pour les jeter à la poubelle.  « Je n’vais nul part » qu’elle termine, revenant dans le salon pour se poster face à Clyde, mains sur les hanches. Et s’il faut qu’elle passe la nuit à veiller sur lui et éviter qu’il ne fasse des conneries, elle le fera Bonnie.


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Posté le Sam 3 Fév - 12:09


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C’est marrant, sans l’être vraiment, mais le fait de voir Bonnie ce soir, alors que Clyde a clairement abusé dans une soirée remplie de divers vices en tout genre, ça déroute Clyde. Pour la simple et bonne raison que ça lui parait bien trop familier. Ca s’est déjà produit à maintes reprises, à l’époque. Bien qu’autrefois, il arrivait qu’elle soit aussi dans un état similaire à celui de l’Irlandais. Ca a donc un goût de routine, tout en ayant un goût de nouveauté. Car elle n’est plus la môme qu’elle était alors, et qu’ils ne sont pas dans un bar miteux, ni dans un local merdique, ni même dans un appartement quelconque (que ce soit celui du père du brun, ou celui de la personne organisant la soirée à laquelle ils assistaient.). Et c’est déroutant, pour Clyde, cette superposition d’un passé révolu, avec ce présent des plus merdiques. Mais ça ne change pas tant que ça, au fond. Bien qu’ils ne soient plus rien l’un pour l’autre, ils contiennent encore à s’engueuler, comme avant. A voir qui aura le dernier mot. Là, vu l’état de Clyde, le guitariste ne se fait pas d’illusions : Bonnie devrait gagner la partie, et très largement. Mais il tente quand même le coup. Et ignore la menace qu’elle vient de lui sortir. Ou ne l’ignore pas tant que ça, c’est à se demander si une part de lui n’a pas envie de voir ce qu’elle pourrait bien oser lui faire, s’il la faisait vraiment sortir de ses gonds. Il la connaît, pourtant, Bonnie, il sait qu’il ne faut pas la sous-estimer, mais il ne s’en est jamais soucié à l’époque, et ça fait parti des choses qui n’ont pas changé. A croire que c’est plus fort que lui, qu’il lui faut vraiment la pousser à bout, que ça fait parti de la dynamique de leur relation. « Merci d’le reconnaître ! », grogne-t-il, quant au prétendu bonheur dans lequel il nage en ce moment-même.

Mais le masque tombe. Rapidement. Trop rapidement, en cette soirée où il a largement trop abusé. Plus qu’il n’a pu le faire depuis un petit moment. Les dérives, il ne les a jamais vraiment arrêté, mais là, il a atteint un point qu’il n’avait plus atteint depuis les mois suivant son éviction du groupe. Sans doute un semblant d’éclat de lucidité, qui vient de faire comprendre à Clyde que s’il s’en fout de pousser la brune à bout, il a plus de mal à se faire à l’idée qu’elle n’ait pas une image bien reluisante de lui, en ce moment-même. Il n’a pas oublié son dégoût des joints et autres merdes du même genre. Comment aurait-il pu l’oublier, ça avait été une source de conflit, entre eux, autrefois ? Sauf que quand Clyde s’était laissé aller à imaginer les éventuelles retrouvailles avec Bonnie, il s’imaginait jamais dans un tel état. Bien sûr, il était récurrent qu’il s’imagine avoir atteint les sommets, avec un groupe qui déchaînerait les foules. Il jubilait en imaginant que Bonnie n’avait pas pu atteindre ce niveau. Une envie de vengeance, que la roue tourne, en quelque sorte. Mais rien n’a changé. L’un comme l’autre, ils en sont au même point : des rêves plein la tête, mais rien de vraiment réalisé. Il n’empêche que le peu d’estime que Bonnie lui renvoi en ce moment, Clyde ne le supporte pas. Alors il chancèle, mentalement parlant, et rend les armes. Espérons pour Clyde qu’il ne se souvienne pas de ça, le lendemain, sinon, ça ne sera sans doute pas joli à voir !

Un silence suit sa dernière réplique. Silence qui l’amène à espérer que la chanteuse va finir par partir, comme il lui a demandé. Celle-ci finit par prétendre l’avoir déjà vu dans un état bien pire que celui dans lequel il est ce soir. Et ça fait naître un rire, sans joie et bien bref, de la part de l’Irlandais, des plus sceptique. Mais il n’ajoute rien, et continue à refuser de regarder la brune. Qu’elle parte. Mais bien entendu, elle n’en fait rien. Ca serait mal connaître la jeune femme que de penser qu’elle allait partir ainsi. Elle se met en tête de jeter toutes les bouteilles vides qui jonchent le sol, ce qui fait lever les yeux au ciel de Clyde. Mais il se ravise rapidement, ce simple geste lui fait mal aux yeux. Oui, l’alcool a de drôles d’effets sur les gens et ce qu’ils peuvent ressentir parfois, même en effectuant des gestes basiques. La laissant faire, la laissant perdre son temps, Clyde se vautre dans le canapé, ne lui accordant pas la moindre attention. Cela ne change que lorsqu’elle a fini sa petite B.A de la soirée. Le dernier shooter rempli à la main, il le lève à l’intention de la brune : « La sobriété, c’est l’Enfer ! ». Et comme s’il venait de prononcer une phrase pour trinquer, il vide le verre, avant de le faire rouler sur la table basse. « T’es vachement…. ». Ses sourcils se froncent, alors qu’il se redresse pour s’enfoncer dans le canapé, telle la loque qu’il se sent ce soir. Il cherche le bon mot, Clyde. Nouvelle preuve qu’il est loin d’être maître de ses capacités, en ce moment, car en général, les mots, il les manie avec aisance. Une aisance qui donne souvent envie aux autres de lui défoncer la gueule, quand il vise dans le mille. Quelques secondes plus tard, il parvient à trouver le terme qu’il cherchait, et souligne sa trouvaille en claquant des doigts. « … dévouée à ton frère, pour t’imposer de veiller sur moi. » Il y a de la raillerie, dans sa voix, ainsi que de l’étonnement. Il ne comprend pas pourquoi elle ne fait pas venir quelqu’un d’autre pour se coltiner le boulet de la soirée. Croisant les bras sur son ventre, repliant sa jambe droite sur son genou gauche, il fixe la jeune femme des yeux. « T’sais, on est 2 dans cette pièce à jamais avoir pu m’aimer…. » Ca, ça sent la conversation que Clyde ne voudrait surtout jamais lancer avec Bonnie, s’il était sobre. Mais voilà, il ne l’est pas. Et il met les pieds dans le plat. Il n’a jamais été en mesure de s’apprécier, bien au contraire, même, et est persuadé que dans le fond, Bonnie, elle est comme lui : elle n’a jamais eu un semblant d’affection pour lui. « …mais toi, t’as réussi ce que j’pourrais jamais faire ! ». Il ne termine pas sa phrase. Libre à Bonnie de l’interpréter à sa guise. Evoque-t-il juste le fait qu’elle l’ait mis sur le bas-côté, et que lui, il ne pourra jamais s’abandonner, à moins de se réduire à mettre un terme à sa vie pathétique ? Fait-il allusion à comment elle est parvenue à le détruire, comme il n’était jamais parvenu à se détruire tout seul, alors que ça n’avait pas été faute d’essayer ? Est-ce encore autre chose ? Tout est possible. « Alors m’fais pas croire que là, ce soir, t’as rien de mieux à faire que de servir de nounou, parce que ton frère te l’a demandé ! » Il secoue la tête, perdu. Avant de se prendre la tête entre ses mains, ses coudes reposant sur ses genoux. « Ou alors, c’est encore, juste une fois, rien qu’pour la musique, hein ? Tu t’es tapé un connard pour tenter de percer dans l’milieu quand t’as compris qu’ça prendrait trop d’temps d’compter uniquement sur Al ou moi. Tu m’as jeté du groupe quand tu t’es lassée de l’imbécile de guitariste amoureux d’toi que j’étais. Et là que t’as besoin d’un guitariste à peu près doué, tu vas veiller sur moi. » Il sort sa tête de l’étau de ses mains qui la contenait jusqu’alors, pour reposer son regard sur Bonnie. « Puisque tu veux autant réussir… Pourquoi tu vas pas t’offrir à un autre producteur ? Pas envie d’faire subir ça à Matthew, ou ils te sont déjà tous passé dessus et ça t’as rien donné ? ». Ultime pique qu’il lui balance. Pas réellement de colère dans ses propos. Ou plutôt, il y en a, mais on dénote autre chose, de plus fort : de l’incompréhension, de la peine, de la peur aussi que son mec ait réussi à la faire tomber amoureuse de lui, là où Clyde a méchamment échoué… Et enfin, il se tait. Attendant que Bonnie lui réponde. Qu'elle lui dise enfin pourquoi elle est là, pourquoi elle lui a fait tout ça, à l'époque, ce que son idiot de mec a de plus que lui... Il attend. Mais il a peur.

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Posté le Sam 3 Fév - 12:55


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Elle prend sur elle Bonnie. Tente de faire bonne figure, prend sur elle alors qu’elle s’active pour nettoyer ne serait-ce qu’un peu le foutoir dans lequel Clyde a plongé l’appartement. Mais le truc, c’est que la belle n’est pas certaine de savoir gérer la situation, contrairement à ce que son frère a pu penser. Certes, elle est en position de supériorité cette fois car sobre, et elle compte bien s’en servir mais après ? Elle sait que Clyde peut-être imprévisible quand il a abusé. Et dans le cas présent, il a bu plus que de raison. Plus que ce qu’elle a déjà pu voir. Et elle doit bien avouer que ça la fait flipper. Suffit de voir de quelle façon il l’a poussée tout à l’heure. Ce n’était pas forcément méchant, mais une certaine violence se ressentait dans le geste. Et si elle le pousse vraiment à bout, qu’adviendra-t-il ? Serait-il capable de la frapper ? Si on lui avait posé la question à l’époque, Bonnie aurait répondu que non, sans hésiter. Que Clyde n’est pas capable d’une telle chose. Mais aujourd’hui, elle doute là-dessus la chanteuse, sachant qu’en plus il la déteste alors… qu’est-ce qui pourrait le retenir de s’en prendre physiquement à elle ?

Bonnie chasse ces pensées d’un revers de main mental alors qu’elle retourne au salon, se pose devant Clyde qui s’est de nouveau affalé sur le canapé. Peu importe ce qu’il peut dire, et les craintes qu’elle nourrit, elle ne le laissera pas seul ce soir. Ni cette nuit. S’il faut qu’elle reste dormir ici, elle le fera Bonnie. Ce n’est pas comme si quelqu’un l’attendait à l’appartement, de toute façon… « Vachement quoi ? » qu’elle répond à Clyde qui cherche ses mots, tout en croisant les bras. Et elle perdrait presque patience Bonnie, alors qu’elle attend la suite. Prenant réellement conscience de l’état dans lequel se trouve Clyde. Lui qui, même en état d’ébriété, trouve les répliques parfaites en un instant. Mais pas cette fois. Cette fois, il cherche ses mots. Et ça inquiète Bonnie qui redoute le pire. « Tu peux parler, on dirait son chien de compagnie ! » qu’elle rétorque lorsqu’il parle de dévouement envers Al. « Il te siffle, tu accours ! » qu’elle ajoute, le tout agrémenté d’un rire sarcastique.

Le silence tombe un court instant entre eux. Et Bonnie s’apprête à rétorquer quelque chose. Essayer de calmer Clyde et surtout faire retomber cette tension presque palpable entre eux. Mais le guitariste lui coupe l’herbe sous le pied alors qu’il reprend la parole au même instant. D’une voix sérieuse, il affirme ne pas s’aimer tout comme Bonnie ne l’aime pas. Les mots choisis font de la peine à la jeune femme, dont le visage change presque instantanément. « Dis pas ça… » qu’elle souffle, alors que ses bras retournent le long de son corps. Et elle hésite Bonnie, à s’approcher de Clyde. Prendre place près de lui dans le canapé. Mais encore une fois, il la coupe dans son élan, poursuit son dialogue en affirmant quelque chose que Bonnie n’est pas certaine de saisir. Et c’est un regard interrogateur qu’elle lui lance, à défaut de prononcer le moindre mot. Parce qu’elle a comme un mauvais pressentiment sur la suite des événements…

Elle n’a pas le temps de rétorquer quoique que ce soit la brune, que Clyde l’enchaine sans discontinuer, remettant sur le tapis leur histoire vieille de huit ans et le coup bat qu’elle lui a fait. Mais surtout, surtout, ce qu’elle a fiat avec leur producteur de l’époque… Figée, Bonnie lance un regard presque effrayé à Clyde alors qu’elle se rend compte qu’il sait tout. Bonnie s’apprête à répliquer, la colère grondant en elle au fil des mots de Clyde qui ne lui laisse pas le temps d’en placer une. Et quand il a fini… C’est une claque qu’elle lui colle. La main de Bonnie fend l’air pour venir violemment s’écraser sur la joue de Clyde qui affichait un sourire satisfait jusqu’à maintenant. Sourire que Bonnie vient de faire disparaitre en un instant. « Tu sais rien, alors ferme ta gueule » u’elle siffle entre ses dents, alors que la colère irradie de tout son être. Oui, elle n’est que haine présentement. Mais pas uniquement pour Clyde qui prend un malin plaisir à lui foutre en pleine gueule ses erreurs passées. Mais colère contre elle aussi, d’avoir fait cette putain de connerie, huit ans plus tôt. Bonnie a toujours affirmé qu’elle ferait n’importe quoi pour atteindre des sommets. Bien trop naïve et trop jeune, elle s’est laissée embobinée par un producteur aux pratiques plus que douteuses, jusqu’au point de non-retour. « Tu m’détestes. Ca j’ai bien compris t’en fais pas. Mais tu veux quoi hein ? Des excuses ? J’te les ai déjà faites aux auditions ! » qu’elle commence, sa voix augmentant de quelques décibels au fil des mots prononcés. « Tu crois que j’m’en veux pas déjà assez comme ça ? Tu crois que j’vais bien ? J’vais pas bien putain ! Ca fait huit ans que j’vais pas bien Clyde ! Y’a pas un jour où je pense pas à c’que j’ai fait. Pas un jour où j’me dégoute pas ! J’arrive même plus me regarder dans une glace ! Y’a pas une seule putain de journée depuis ces huit dernières années où j’ai pas pensé à toi, à me demander si tu allais bien, et ce que tu faisais ! » qu’elle continue, lâchant sans discontinuer tout ce qu’elle a sur le cœur depuis tant d’années, alors qu’elle commence à faire les cent pas dans l’appartement. « Tu crois que j’ai réussi à tourner la page c’est ça ? Bah c’est pas l’cas Clyde ! J’ai essayé pourtant. J’essaye toujours. Et j’pensais y être arrivée… Et voilà que tu refais irruption dans ma vie putain ! Et y’a tout ce que j’ai tenté de refouler qui remonte. Et toi, toi tu fais comme si de rien était. Comme si y’avait jamais rien eu entre nous. Qu’on était juste deux connaissances qui se retrouvent des années après et que notre histoire c’était rien. Et ça m’rend dingue putain ! Ça m’rend dingue parce que j’arrête pas de penser à nous quand t’es là ! J’prends sur moi pour pas craquer et… » Et elle s’arrête, se rendant compte de ce qu’elle est en train de confesser. Elle s’arrête, juste à temps pour ne pas dire l’ultime vérité : Bonnie aime toujours Clyde. Cette vérité, qu’elle gardait enfouie bien profondément en elle, Bonnie se la prend dans la gueule comme un coup de massue. Et comme il y a huit ans, elle prend peur la brune. A deux doigts de prendre la fuite, comme elle a déjà pu le faire par le passé. Et si elle esquisse le geste pour le faire, elle se ravise tout aussi rapidement. Se rappelant de l’état dans lequel se trouve Clyde et qu’elle ne peut décemment pas le laisser tout seul. Aussi, elle n'est plus cette gamine qui fuyait à la première difficulté. Elle a changé. Et elle compte bien prendre ses responsabilités. Affronter Clyde alors qu'elle n'est même pas foutue de le regarder. A la place, elle continue de faire les cent pas. Tente de se rassurer mentalement. Se dire que, de toute façon, Clyde a bien trop bu et qu’il aura tout oublié demain. « Fais chier ! » qu’elle hurle finalement, alors qu’elle se saisit d’une bouteille vide qui vient se fracasser contre le mur pour éclater en mille morceaux.


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Posté le Sam 3 Fév - 15:11


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Sobres ou pas, un truc ne changera jamais, avec Bonnie et Clyde : ils parviennent difficilement à se parler vraiment, sans que le ton ne finisse par monter, sans que les mots ne deviennent des armes. Ce soir ne fait pas exception, même si Clyde n’est pas au mieux de sa forme. Et bien entendu, ça ne passe pas inaperçu aux yeux de la chanteuse, qui ne se prive pas pour faire remarquer à Clyde qu’elle voit bien qu’il a du mal à parler. Il l’ignore, tâchant de se concentrer pour trouver ce putain de mot qui lui échappe, et qui enfin, revient dans les rivages de son esprit. Il s’étonne de voir la brune accepter d’aider ainsi Al, même quand il est question, en réalité, de l’aider lui. Evidemment, la Turner ne se gêne pas pour indiquer à Clyde qu’il n’est pas mieux qu’elle, à ce niveau-là. « C’est l’principe même d’une amitié : se montrer présent pour l’autre, à tout moment. T’peux pas comprendre… », crache-t-il, alors que la jeune femme rigole. Il est énervé d’avoir été comparé à un chien. Même si, parfois, il se fait un peu l’effet d’en être un. A toujours graviter dans l’entourage d’Alfred, alors même qu’il est le seul à avoir besoin de l’autre, Al étant en passe de se construire une vie avec sa nana. Et ça fait flipper Clyde, ça. Il a peur qu’Al ne finisse par le virer de sa vie, une fois installée avec Alexanne, ayant compris que Clyde ne faisait que le traîner vers le bas. Il a peur que son amitié avec Al ne touche prochainement à sa fin. Et ça contribue à son misérable état d’esprit ce soir. Al a beau dire que rien ne changera, quand il sera marié à sa blonde, et qu’il vivra avec, mais Clyde sait bien que tout changera. Alfred n’aura plus de temps à lui consacrer, déjà que là, il jongle, tant bien que mal, entre son boulot, sa nana, son meilleur pote, et ses diverses passions. Alfred avance. Clyde stagne. Alfred va prendre de l’avance, laissant Clyde sur place. Pour finir par l’oublier. Lui aussi. Ca n’en rajoutera qu’un de plus, sur la longue liste de ceux qui ont fini par ouvrir les yeux sur le fait qu’ils seraient mieux sans un boulet tel que Clyde, dans leur vie. Sauf que si Clyde ne peut plus compter sur Al, il n’aura plus de pilier sur lequel se reposer quand il se sent chanceler, plus personne à qui parler quand il se sent dériver, plus rien. Et ça, ça l’effraie. Ouais, il panique, alors même qu’il s’est toujours revendiqué comme étant un solitaire, qui préférait être seul qu’entouré de cons.

Et c’est bien parce qu’il ne va pas bien du tout, qu’il est loin d’être tout à fait lui-même, qu’il parle comme ça. Qu’il aborde des sujets qu’il ne voulait surtout pas aborder un jour, avec qui que ce soit, et encore moins avec la chanteuse. Mais voilà, Clyde a peut-être présumé de ses forces. Quand il a passé l’audition pour le groupe, il se croyait en mesure de supporter de la voir tous les jours, et de n’être qu’un membre de son groupe, qu’un simple guitariste, et rien d’autre. Ca aurait pu le faire, s’il n’y avait pas Mat-bidule. Ca n’aurait pas duré éternellement, par contre, pas depuis l’épisode de la rivière, et la prise de conscience qu’il ne pouvait plus se voiler la face, mais qu’il était bel et bien toujours amoureux d’elle. Mais ça aurait duré encore quelques semaines, ou mois. Il y a Matt. Et ça change tout, pour Clyde. Car l’autre con est avec Bonnie depuis un moment, et que ça parait être du sérieux. Quatre ans, c’est pas rien, après tout. Mais le couple est encore présent, et ça fout les boules à Clyde. Qui s’est donc laissé sombrer, sans réellement chercher à éviter la chute. Huit ans passés à galérer pour garder la tête hors de l’eau, et voilà qu’en l’espace de 2 malheureuses semaines, et d’une révélation sur à quel point il est pathétique, et il finit dans un état merdique. Pas glorieux. Et Bonnie peut tenter de dire ce qu’elle veut, Clyde s’en fout, c’est à peine s’il l’entend. Lui continue à vider son sac, cherchant à comprendre ce qu’il a pu faire, à l’époque, pour mériter un tel traitement, plus qu’il ne cherche à la blesser. Et pourtant, il la blesse, comme l’atteste la baffe qu’elle lui met. Ca a presque le mérite de sortir Clyde de la léthargie alcoolisée dans laquelle il nage. Presque. Ses yeux s’écarquillent sous l’étonnement, alors qu’il pose une de ses mains sur sa joue maltraitée. Un peu avant que la bassiste ne prenne la parole, il réaffiche un sourire railleur. Presque fier de l’avoir ainsi touché. Presque content de retrouver la Bonnie qu’il connaissait.

C’est en la foudroyant du regard, qu’il écoute son discours. La joue en feu, son cerveau ne parvenant pas à déchiffrer ce qu’elle peut bien lui dire, ce que ça peut signifier réellement, il l’écoute. Il l’observe, faisant son monologue en faisant les 100 pas, en face de lui. C’est que ça lui donnerait presque des haut-le-cœur, à la voir s’agiter ainsi, à Clyde. Il doit se concentrer, pour tenter de comprendre ce qu’elle tente de lui faire savoir. Il ne réagit même pas réellement, quand elle l’appelle par son prénom, et non par son nom de famille ou son second prénom. Non, il tente de comprendre ce qu’elle dit, les subtilités de ses propos, par contre, ça lui passe au-dessus ! Mais même rien que ça, c’est un effort qui lui demande beaucoup. Et il en est encore à digérer ce qu’elle a dit, et à réfléchir à quoi répondre, quand elle décrète que visiblement, son coup d’éclat n’a pas été assez éloquent, et qu’elle pulvérise une bouteille contre un mur. Ce qui fait sursauter l’Irlandais, qui ne s’y attendait pas. Peut-être qu’avec moins de merde dans le sang, il s’y serait attendu, mais là, non. « Tu t’en veux d’quoi ? D’avoir été utilisé puis balancé comme un objet, par le producteur, comme tu l’as fait avec moi ? », souffle-t-il, d’une voix basse, d’une voix étonnamment basse, et pourtant pleine d’une colère froide. Et c’est peut-être bien le pire, de voir Clyde dans un tel état, que de le voir hurler et tout détruire. Ca, c’est l’état d’un Clyde vraiment à bout, une fois qu’il a compris que se casser la voix comme casser son environnement, ça ne servait à rien. L’état d’un Clyde presque résigné. Et c'est d'autant pire que là, les mots ne lui sortent pas naturellement de la bouche, qu'il lui faut quelques secondes pour les trouver, qu'il traîne en parlant, comme pour se laisser un peu plus de temps pour construire la suite de son discours. « D’m’avoir pris dans ton groupe et d’devoir repenser à c’que t’as fait pour que dalle ? », l’interroge-t-il en se redressant. Ou en tentant de le faire. Le canapé a-t-il toujours été aussi bas ? Ou Clyde est-t-il juste très vieux ? Ni l’un, ni l’autre, le guitariste a juste du mal à cacher son ébriété ! « S’te plait, arrête de m’prendre pour un con. Ca… », dit-il, une fois enfin debout, en désignant la pièce. Les trucs qui traînent un peu partout, et qui indiquent la soirée qu’il vient de faire. Y’a moins de bouteilles, maintenant que la brune a fait le ménage. Mais il y a toujours quelques verres, quelques capsules ou bouchons de bouteilles, des trucs à grignoter sur des assiettes, des paquets de ces cochonneries qui traînent un peu partout… C’est un vrai chantier. « C’est la vie d’quelqu’un qui peut pas tourner la page. » Avec difficulté, il s’approche de la chanteuse, et l’attrape par le bras, pour l’obliger à se concentrer sur lui et ce qu’il dit, et éviter qu’elle ne se remette à marcher en long, en large, et en travers, dans la pièce. « Toi, t’as ton groupe, ton mec… » Il grimace. Il grimace en évoquant cette relation, qui le fait voir rouge, qu’il jalouse au plus haut point. Car c’est un autre que lui qui est désormais aux côtés de la musicienne. Et comme pour mieux la réveiller, lui faire comprendre qu’à ses yeux, elle va plus que bien, et qu’elle a parfaitement su tourner la page, il la secoue. Tâchant aussi de lui faire réaliser que non, il n'agit pas comme si de rien n'était, entre eux. Bien entendu, elle n'a pas dû le voir, qu'il laissait régulièrement dériver son regard sur elle. Dès que possible, durant les répétitions. Surtout quand elle chante. Putain, qu'il a du mal à ne pas passer son temps à la dévorer du regard, quand elle chante et se laisse même aller à danser, derrière son micro. Mais Clyde sait se montrer discret. La force de l'habitude, celle acquise à l'époque, où ils se planquaient, aux yeux de tous. Et où même Alfred n'a su comprendre ce qui unissait réellement son meilleur pote à sa petite soeur. « Moi, j’en suis toujours au même point. Dans cette ville de merde, à faire un truc qui m’branche qu’à moitié. » Avant, c’était les études, maintenant, c’est son boulot. Il l’apprécie un minimum, son job, mais c’est pas non plus ce qu’il veut faire jusqu’à la retraite, clairement pas. Il sait qu’il n’aura d’autres choix, cependant, la musique n’est pas faite pour lui. Il n’a plus vraiment la flamme des débuts. Il se prépare déjà à s’encroûter dans une vie qui va l’emmerder jusqu’à ce qu’il finisse par se décider à s’encastrer dans un mur avec sa moto. S’il a cessé de la secouer, il la tient toujours d’une poigne de fer. Sa voix se fait progressivement moins froide. Elle se fait même moins forte, comme si ça le tuait, d’avouer ça, ce sentiment de stagner. Même son regard se fait moins en colère. Il y a juste du dégoût, contre lui et le fiasco qu’est sa vie. « Avec les mêmes potes. » A peu de choses prêts, du moins. Enfin, il relâche la brune. La contourne. Fait quelques pas. Serre les dents. Pose son front contre la fenêtre qu’il vient d’approcher. Inspire. Décolle son front de cette fenêtre. Observe par cette dernière, ne jetant qu’un regard en biais à Bonnie, qu’il aperçoit légèrement, ainsi. « En 8 putains d’années, y’a rien qu’a changé ! ». Son aveu se fait à voix basse, à peine aussi forte que la musique continue à se diffuser dans la pièce. La seule chose qui s’entend bien, en fait, c’est le poing qu’il assène contre la fenêtre. Et le cri de douleur qu’il lâche, en tapant la vitre, et après. L’alcool. Il a tapé trop fort. Il a tapé trop mal. La vitre n’a pas aimé. Son poing, encore moins. Quelques éclats de verre juchent le sol, alors que ce con serre son poing, en sang. Si demain, il ne devra pas se souvenir d’avoir clairement laissé à entendre qu’il pouvait encore être amoureux de Bonnie, il aura de quoi se souvenir de son « duel » avec une fenêtre. « Putain… », proteste-t-il, tenant son poing blessé de son autre main, tout en faisant demi-tour, pour se rendre dans la salle de bain. Ignorant royalement la brune. Qu’elle se barre. C’est tout ce qu’il désire. Ou tout ce qu’il tente de se convaincre qu’il désire.

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Posté le Sam 3 Fév - 16:21


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Elle l'a giflé ; Pour la première fois de sa vie, Bonnie a giflé Clyde. Même quand ils étaient ensembles et qu'il la poussait à bout, ça n' était jamais arrivée. Elle n'en était encore jamais arrivée là, la brune. Et elle est presque aussi choquée de ce geste que Clyde qui ne s'y attendait pas.Mais il a été trop loin, bien trop loin à son goût. Alors très rapidement, elle se reprend, lui assénant une phrase remplie d’amertume, usant d'un ton glacial avant de s'éloigner et faire les cent pas dans la pièce. Et après de longues secondes de silence, les mots sortent comme ils viennent, sans qu'elle ne puisse rien y faire. Mentalement, elle se somme d'arrêter, pour ne pas trop en dire. Parce qu'elle sait qu'elle finira par le regretter. Elle connaît Clyde et son don pour retourner les situations à son avantage. Même sous l'emprise de l'alcool. Bonnie se met à nue présentement, en un flot continue de paroles qu'elle sait dangereuses. Parce que Clyde, s'il parvient à déchiffrer ce qu'elle dit, pourra les utiliser contre elle. Et c'est bien de ça dont elle a peur. Comme huit ans plus tôt. Cette angoisse irrationnelle qu'on utilisera ses faiblesses, ces brèches, pour s'engouffrer et la manipuler. Cette angoisse qui a fait qu'elle a fui, plutôt que d'avouer la vérité à Clyde. Cette angoisse qui revient et qui l'empêche de finir sa phrase, juste à temps. Mais dévoiler autant de choses n'a pas vraiment soulagé Bonnie. C'est même tout le contraire. Ce mélange de colère et de culpabilité qui la ronge depuis tant d'années n'est pas parti, et c'est le cadavre d'une bouteille non loin d'elle qui en fait les frais, venant se fracasser contre le mur, des éclats s'amoncelant sur le sol alors que la belle pousse un juron.

Et le silence se fait à nouveau, ou presque. Car la musique joue toujours, dissipant quelque peu le malaise ambiant. Elle s'est juré de rester là, près de Clyde quoiqu'il arrive. Mais il faut bien avouer que présentement, elle n'a qu'une seule envie : se casser loin d'ici. Clyde finit par prendre à son tour la parole, et son ton est glacé. Presque effrayant. Une intonation que Bonnie ne lui connaissait pas, jusqu'à aujourd'hui. La belle pivote dans sa direction, le cœur qui bat trop vite. « J'm'en veux d'avoir fait c'que j'ai fait » qu'elle se contente de répondre dans un murmure, pas certaine que Clyde aie entendu. D'ailleurs, le guitariste finit par se relever, non sans difficulté, et s'approcher d'elle, se saisissant de son poignet pour l'empêcher de se remettre à marcher. Ses doigts se resserrent sur le poignet beaucoup trop fin de Bonnie. « Tu m'fais mal » qu'elle lance à voix basse, alors qu'elle tourne son visage vers lui, essayant vainement de défaire la prise qu'il a sur elle. Au tour de Clyde de monologuer, énonçant des vérités qui sont bien loin de la réalité. Parce que s'il croit que Bonnie est heureuse, ce n'est pas le cas. Tout sa vie n'est qu'une illusion qu'elle s'est créée et dans laquelle elle s'est enfoncée, depuis huit ans. Mais ça, visiblement, Clyde n'a pas compris. Puisqu'il commence à secouer Bonnie comme s'il voulait qu'elle se réveille. « Parce que tu crois vraiment que j'ai la vie dont je rêvais ? Que j'suis heureuse? » qu’elle demande, sans réellement attendre de réponse. Mais Clyde poursuit, et Bonnie se tait. A quoi bon de toute façon. Il la secoue, comme un prunier, et elle tente de résister sur le coup, avant de baisser les armes une nouvelle fois...

Quand enfin Clyde la relâche, s'éloigne pour aller près de la fenêtre alors que Bonnie frotte son poignet rougi. La brune est complètement dépassée par les événements, ne sachant vraiment trop comment agir ou quoi dire. Mais elle ne réfléchit pas plus longtemps Bonnie, alors qu'elle sursaute lorsque Clyde écrase son point contre la fenêtre qui ne résiste pas. Quelques éclats se produisent, tombant sur le sol et s'enfonçant dans la chair de la main du guitariste qui a laissé une marque rouge sur la vitre. Et si Bonnie ne réagit pas sur le coup car surprise, elle finit par reprendre ses esprits et se rendre à la cuisine pour prendre un torchon. De retour dans le salon, la chanteuse va doucement vers Clyde, comme si elle s'approchait d'un animal sauvage. Et une fois à sa hauteur, la belle se saisit de sa main ensanglantée, pour l'enrouler avec le torchon. « J'en avais pas envie... » qu'elle commence d'une voix brisée, alors qu'elle se concentre sur sa tâche. « J'ai cru ses mots. J'ai cru que j'pourrai atteindre les étoiles si... » qu'elle poursuit, enroulant précautionneusement la main de Clyde qu'elle serre entre les siennes. « Petite conne. » qu'elle souffle en se désignant à l'époque. Ou peut être même maintenant qui sait. « Tu voulais me voir plonger ? J'me suis détruite toute seule. » qu'elle termine, relevant enfin ses yeux vers Clyde alors qu'elle serre sa main dans les siennes. Pas sûr qu'il comprenne ce qu'elle veut dire. Mais depuis cette histoire entre eux, depuis qu'elle a cédé aux avances de ce producteur véreux, pas un jour ne passe sans que Bonnie ne se dégoûte. Ses excès ne sont pas anodins. C'est un appel à l'aide que personne n'a jamais compris. Pas même Matthew à qui elle n'a jamais rien dit et qui ne se doute de rien, ne comprenant pas pourquoi sa copine fout en l'air sa santé comme ça. Même Al ne sait pas. Parce que cette histoire, elle n'en a jamais parlé à personne. Tout comme son avortement. Enfin, c'est ce qu'elle croit... Car Bonnie n'a pas souvenir de cette soirée confidence avec son frère. Et si elle a avoué pour l'enfant qu'elle n'a jamais eu, elle ne lui a jamais parlé du fait d'avoir cédé, sous la pression, aux avances de ce type bien plus âgé qu'elle a l'époque et aux pratiques plus que douteuses... « J'voulais pas qu'on en arrive là. J'ai jamais voulu ça. » qu'elle termine dans un souffle, avant de s'éloigner.

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Posté le Sam 3 Fév - 19:20


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La joue de Clyde est encore chaude de la tarte que Bonnie vient de lui mettre. Et malgré tout, leur confrontation perdure. A se demander s’ils sont capables d’arrêter de s’entredéchirer un jour, en fait. Il n’entend pas grand-chose, l’Irlandais, ou ne veut pas entendre. Trop imbibé. Trop en colère. Il s’en fout, même quand elle lui fait savoir qu’il est en train de lui faire mal. S’il était sobre, il lui demanderait sans doute ce qu’il lui faudrait, pour qu’elle soit heureuse, si en ayant réussi à percer dans la musique, elle le serait enfin. Il en doute. Franchement. Mais son esprit n’est que très partiellement présent, alors il ne sait que dire. Ou plutôt, il dit ce qu’il n’oserait dire, en temps normal. Il fini par se blesser, et ne sent pas grand-chose, en réalité. Il ne prend conscience de sa blessure qu’en voyant du sang couler de sa main. Parfois, être ivre, ça a du bon. Il veut aller se soigner seul. Ou juste aller se coucher, il ne sait pas trop. Il sait juste qu’il veut aller ailleurs que ce putain de salon, puisque la Turner ne veut pas en partir. Enfin, si, elle s’en éclipse, et Clyde se fige quelques secondes. « Et tu disais qu’tu resterais hein ! », soupire-t-il. Dans l’état dans lequel il est, il n’a pas prêté attention au fait qu’elle n’a pas du tout pris la bonne direction pour quitter l’appartement. Il est donc surpris, quand il la voir réapparaître. Il la foudroie du regard, pour oser être encore là, alors qu’il est content qu’elle ne soit pas partie. Il recule de quelques pas, quand il comprend qu’elle veut l’approcher et essayer de le soigner. Puis il fini par soupirer et s’arrêter. A quoi bon ? En plus, là, il a juste l’impression qu’il l’effraie. Et il n’aime pas ça. Il avait toujours réussi à la préserver de son côté sombre, jusqu’à présent, même dans ses pires moments, et là... Il a tout bousillé… C’est en râlant, qu’il se laisse faire. Il grimace, quand elle lui attrape la main blessée. Parce qu’il a mal. Mais aussi et surtout parce qu’elle le touche. Et ça, qu’il ait mal à la main ou pas, qu’il soit défoncé/ivre ou pas, ça ne change pas. Aux moindres contacts de Bonnie, rien d’autre n’a d’importance. Et là, ce soir, ça surpasse même ce qu’elle peut lui dire. Le cerveau de Clyde n’est pas assez éveillé pour traiter autant d’informations en même temps, et préfère se concentrer sur ce qui l’intéresse le plus. Et là, le choix est vite fait. S’il grimace, donc, ça n’est pas de dégoût de se faire soigner par une brune bien trop proche de lui à son goût, mais uniquement parce que, mine de rien, ça fait mal, une main blessée comme la sienne. Il ne bouge cependant pas d’un pouce, comme s’il voulait lui faire comprendre qu’en dépit de son état d’ébriété, ou de sa colère contre elle, il n’a pas l’intention de la blesser. Il a beau ne pas être totalement lui-même, il sent bien qu’elle n’est pas véritablement rassurée en sa présence. Il peste, mais ne bouge pas. Son regard ne la quitte pas, alors qu’elle s’affaire, tâchant de poursuivre la conversation, mais il ne l’écoute que d’une oreille distraite.  A sa question, qui n’attend pas vraiment de réponse, pour savoir s’il attendait de la voir sombrer, il secoue la tête. Fortement. A la négative. Bien sûr que ça n’était pas ce qu’il désirait voir. Son geste est sans doute trop fort, car il a mal au crâne. C’est donc avec peine qu’il soutient le regard qu’elle lui adresse soudainement. C’est quand elle fini par partir qu’il réalise qu’il était en train de retenir son souffle, depuis qu’elle a commencé à prendre soin de lui.

Profondément, il inspire. « Pourquoi ? » Seul mot qui parvient à lui échapper. Et quand il comprend que ce mot est bien trop vague, il ajoute : « Pourquoi tu m’as fait ça ? » Pas besoin de préciser, ça fait un moment qu’ils en parlent, de la décision de la brune, 8 ans plus tôt. Et Clyde ne comprend pas. Enfin si, il comprend qu’elle a fait ça par ambition. Il ne comprend juste pas pourquoi elle a osé lui faire ça, si elle avait un semblant d’estime pour lui. « J’représentais tellement rien, à tes yeux ? J’étais même pas un ami, pour toi ? » Et cette question, ça le hante, de ne pas en avoir la réponse. Ca le hante depuis des années. Tout comme leur situation, l’éloignement qui existe entre eux. Distance qu’il comble, se prenant toutefois le pied de la table basse dans son propre pied. Et il peste, bien entendu, mais ne s’arrête pas pour autant, et pose sa main non-blessée sur la joue de Bonnie. « Tu veux savoir à quel point j'veux te voir plonger ? A quel point j’te déteste ? » Question rhétorique, bien entendu. « J’te déteste tellement que j’lui ai cassé la gueule, à c’gros con, y’a 6 ans. » Pas totalement 6 ans, mais Clyde n’est pas précis : soirée trop mouvementée ! « Quand il m’a raconté tout c’que vous aviez pu faire ensemble. Ca m’a grillé alors que l’groupe que j’avais intégré était en passe de signer… ». Bonnie ne doit pas comprendre grand-chose. Mais qu’elle ne compte pas pour Clyde pour prendre conscience que cette histoire mérite des éclaircissements. Il est pas en état pour ça. Et raconter l’histoire très sommairement. L’histoire de la fois où il a réussi à intégrer un groupe qui était vraiment bon, après le fiasco du groupe avec les Turner. Le groupe qui avait réussi à attirer l’attention d’une maison de disque bien sympa, et plutôt réputée. Mais le producteur de merde avait été embauché, un peu plus, dans cette maison de disque. Et avait tenté d’encourager ses collègues à ne pas signer le groupe dont Clyde était le guitariste à l’époque. Voyant qu’il n’arrivait à rien, il avait opté pour une autre stratégie. Il avait remarqué l’impulsivité dont l’Irlandais savait faire preuve, lors de leurs précédentes interactions. Fin observateur, il avait compris que Bonnie et Clyde n’étaient pas des que collègues d’un même groupe de musique. Et il avait vu juste, comme il a pu s’en rendre compte, quand il a fanfaronné devant Clyde. Pour lui dire ce qu’il avait mis en œuvre, pour se taper la brune, et la convaincre de virer Clyde. Ca a surtout été la 1ère partie de cette sordide histoire, qui l’avait fait voir rouge, le musicien, de savoir que l'autre gros con avait usé de paroles douteuses, pour se taper la brune. Clyde n’avait pas réfléchi longtemps, et avait laminé l’autre type. Ce qui avait valu à son groupe de l’époque de devoir le virer, et lui avait causé de multiples soucis en tout genre. Mai s Clyde s'en moquait, totalement. L'autre n'avait eu que ce qu'il méritait. Après, il continuait à en vouloir à Bonnie, de ne pas avoir été plus réfléchie, quant à ce qu'on lui disait, quant à ce qu'on lui demandait de faire, pour réussir. Dans le but de réussir, elle a quand même sacrifié Clyde. Elle l'a bousillé. Et s'est visiblement bousillée au passage, vu ce qu'elle a dit. Ce que Clyde ne parvient pas à comprendre totalement. « J’te déteste tellement que j’ai envie d’refaire le portrait d’ton mec dès que j’le vois.. », avoue-t-il, sa voix se faisant plus basse au fur et à mesure de ses paroles. Il ne sait pas quand ni comment, mais il a fini par poser sa tête, ou plus précisément son front, contre l’épaule de Bonnie. Il est fatigué, Clyde, fatigué de faire semblant, mettant un terme à cette mascarade, pas vraiment par choix, mais à cause de la boisson et des joints. Il se sent doucement approcher de l'aveu qu'il ne veut pas faire, mais plus le temps passe, en cette soirée merdique, et plus il a du mal à taire ce qui l'étouffe, depuis tant d'années, bien trop d'années.

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Posté le Dim 4 Fév - 15:22


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Si la situation aurait dû être un sauvetage ou une surveillance vis-à-vis de Clyde, elle s'est bien rapidement transformée en soirée confidences. Bonnie parle à cœur ouvert – ou presque – comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Les confidences, ce n'est vraiment pas son truc à la brune, préférant tout garder pour elle. Mis cette fois, la goutte d'eau a fait déborder le vase quand Clyde a presque sous-entendu une forme de proposition de sa part pour atteindre les sommets. Et si se lâcher à ce point est une première pour elle, mettre une gifle à Clyde l'est tout au tant et la belle est aussi surprise par son geste que le guitariste. Et bien évidemment le tout dégénère alors qu'un peu plus tard Bonnie explose une bouteille alors que Clyde explose sa main en plus du premier vitrage de la fenêtre renforcée... Le silence s'installe pendant. que Bonnie part à la cuisine chercher de quoi arrêter les saignements du guitariste. Silence bien vite rompu par ce dernier qui lui fait des reproches, croyant à mal qu'elle allait le laisser ainsi. Mais non. La brune ne compte pas partir. Au contraire même. Elle s'approche et commence à enrouler la main de Clyde dans le torchon qu'elle tient, sous les grimaces de ce dernier. Et Bonnie est tellement à bout et perdue que ce simple contact qui, d'habitude, lui aurait provoqué quelques frissons, ne fait rien cette fois. Juste Bonnie qui tente de « soigner » Clyde. Rien de plus. Rien de moins. Enfin presque. Parce que Bonnie poursuit sur ses confidences. Nouvelle situation qui la perturbe, elle ressent pourtant le besoin de vider son sac.

Son enfer ? Elle se l'est créée toute seule, comme une grande. Un enfer personnel qui dure depuis plus de huit ans et duquel elle n'arrive pas sortir. Pire que ça. Plus les jours passent et plus elle a l'impression qu'elle s'y enfonce encore un peu plus. Elle pensait pourtant pouvoir remonter avec Matthew dans sa vie. Elle y a cru. Vraiment cru. Sinon elle ne serait pas restée avec lui pendant si longtemps. Mais Bonnie se foutait des œillères. Pendant près de 4 ans, la belle a porté un rôle qui ne lui correspond pas. Et elle s'en rend compte maintenant que Clyde refait irruption dans sa vie...

Une fois le bandage de fortune en place, Bonnie s'éloigne vers le centre de la pièce, bras croisés sur sa poitrine. Plus légère d'avoir enfin avoué ce qui lui pesait depuis toutes ces années, elle ne se sent pourtant pas totalement soulagée, gardant encore certains secrets à double tour, pas prête de les énoncer maintenant. Et la question tant redoutée fend l'air comme une gifle qu'elle se prendrait. Pourquoi ? Elle n'en sait rien putain. Trop conne à l'époque, elle n'a pas réfléchi, s'est laissée berner par un producteur peu scrupuleux. Quelques fois on prend des décisions qu'on regrette toute sa vie ensuite. Et celle qu'elle a prise huit ans plus tôt en fait partie. Mais ce n'est pas ce qu'elle dit à Clyde, alors qu'elle pivote vers lui. Elle ne sait pas quoi lui dire en fait. Ouvrant la bouche pour parler, les mots sont bloqués au fond de sa gorge et c'est finalement un haussement d'épaule accompagné d'un geste de la main qu'elle lui donne comme toute réponse. Par contre, lorsqu'elle se rend compte que Clyde croit dur comme fer qu'il ne représentait rien pour elle, la belle secoue vivement la tête de gauche à droite. T'étais tout mon univers. Qu'elle voudrait lui dire. Mais encore une fois, elle n'y parvient pas. Parce qu'encore une fois, cette vérité lui fait peur. « J'ai flippé » qu'elle se contente de répondre dans un souffle. « Quand tu... j'ai complètement paniqué » qu’elle avoue dans un nouveau murmure, ne parvenant même pas à parler à voix haute du jour où Clyde a avoué ses sentiments pour elle. Le plus beau jour de sa vie, et le pire en même temps. Celui qui a tout déclenché. Et pourtant, elle l'attendait ce jour. Putain ce qu'elle l'a attendu. « Et quand il a dit que tu n'ferais que me ralentir, j'l'ai cru. Je savais que c’était pas vrai pourtant... Mais j'ai rien dit. J'l'ai écouté. Mes rêves de grandeur prenant le pas sur tout. Et surtout sur nous » qu'elle lance comme ultime confession, à défaut d'avouer à voix haute ce qu'elle a toujours su : Bonnie est toujours amoureuse de Clyde. Et cette situation la tuait et la tue toujours à petit feu. Et elle ne saurait dire si c'est encore pire ou non, maintenant qu'il est de retour dans sa vie. Parce que cette vérité, elle avait presque réussi à l'enfouir profondément en elle...

Clyde s'approche, non sans se prendre le pied dans a table basse du salon, ce qui fait sourire légèrement Bonnie en même temps qu'elle esquisse une grimace en imaginant bien la douleur qu'il a pu ressentir dans l'instant. Mais ça n'arrête pas le guitariste pour autant, alors qu'il vient près d'elle et prend son visage de sa main valide. Cette nouvelle proximité entre eux et surtout, le contact de la main de Clyde sur sa joue, provoque des frissons à Bonnie dont le palpitant s'emballe de nouveau dangereusement. Plongeant son regard dans celui de Clyde, elle redoute pourtant ce qu'il s'apprête à lui dire, alors que sa respiration se retrouve saccadée. Et ses yeux s'écarquillent quand elle comprend que Clyde savait tout, depuis le début, et que ce n'était pas de simple suppositions faites de sa part. Quand elle comprend que ce putain de producteur en a rajouté une couche après, histoire d'envenimer un peu plus les choses. Quand elle comprend que Clyde l'a tabassé pour ce qu'il a fait à Bonnie... Sous le choc de ces révélations capitales, cette dernière ne réagit même pas lorsque Clyde parle d'un groupe qu'il a rejoint à l'époque, juste après qu'elle soit parvenue à le virer du leur. Parce que ce n'est pas le plus important, à ses yeux, dans ce qu'il vient de dire... Et ce n'est que quand il parle de refaire le portrait de Matthew que Bonnie prend conscience qu'elle a eu tord sur toute la ligne et que Clyde n'a peut-être pas déchiré la page de leur histoire comme elle avait pourtant cru. Que cette petite flamme qui danse encore au fond d'elle, n'est peut-être pas éteinte chez le guitariste, mais encore là. Vacillante, minuscule et fragile, mais bien là.

Clyde a fini par poser son front contre l'épaule de Bonnie qui s'est figée face à toute ces révélations. Et elle hésite Bonnie, à prendre Clyde dans ses bras. Les enrouler autour de lui. Elle esquisse le geste et se ravise pourtant rapidement. Retrouvant doucement sa respiration, elle s'active enfin après de longues secondes d'immobilité, s'éloignant un peu pour forcer Clyde à se redresser. Prenant son visage entre ses deux mains, Bonnie l'oblige à lui faire face, encrant ses prunelles dans les siennes sans un mot alors qu'elle caresse ses joues du bout des pouces. Tellement de sentiments peuvent être lu dans ses prunelles en cet instant ! Et il ne faut pas longtemps pour que la chanteuse envoie valser ses principes. En un éclair, elle réduit les quelques centimètres de distance entre eux, venant furieusement plaquer ses lèvres contre celles du guitariste.

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Posté le Dim 4 Fév - 18:31


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Ca n’étonne pas Clyde, de découvrir que la déclaration qu’il a fait à Bonnie, 8 ans plus tôt, l’a effrayée. Elle ne voulait pas que leur relation change, elle préférait sans doute qu’ils ne restent qu’en relation libre, sans les complications que peuvent engendrer l’apparition de sentiments de l’un des deux, pour l’autre. Il s’en doutait, à l’époque, Clyde, que Bonnie paniquerait. Qu’elle ne voulait pas se risquer à une histoire sérieuse avec lui. Ca aurait foutu un bordel monstre avec Alfred, quand il l’aurait appris, c’était clair et net, ça. Même au sein du groupe, ça aurait été le merdier. Les gens se méfient des relations amoureuses, dans un groupe de musique, car ça complique souvent les choses. C’est la meilleure manière de détruire un groupe, quand ça éclate, entre les deux tourtereaux. Des exemples attestant cela, Clyde pourrait vous en citer une bonne centaine. Et Bonnie n’était pas prête à prendre ces risques, pour la simple et bonne raison qu’elle ne partageait pas les sentiments de Clyde. Ca, le brun, il l’a compris, il l’a bien intégré, et il n’en démordra sans doute jamais. Quand on passe des années à se bassiner souvent avec un doute, progressivement, ce doute devient une vérité incontestable. Et là, à ses yeux, ce qu’ajoute la bassiste prouve bien à quel point il avait raison : elle n’a pas hésité à le mettre de côté, pour réaliser ses rêves. Qui comptaient plus que lui ne pouvait compter pour elle, de fait. Et parmi lesquels Clyde n’avait visiblement pas sa place. Cette vérité, que Clyde est sûr de connaître depuis longtemps et de détecter dans les mots de la Turner, le blesse, pourtant. Ca le blesse largement plus que ne peut le faire souffrir la main qu’il s’est blessé un peu plus tôt, ou que le pied qu’il se prend dans la table, en tentant de rejoindre la jeune femme. Peut-être que l’alcool l’insensibilise, en parti, à tout ce qui est physique. Mais ça ne protège pas son mental, par contre. Celui-ci, il morfle, en tout temps.

C’est l’alcool, qui le fait parler autant, l’Irlandais, ce soir. Il n’est pas forcément des plus clairs sur ce qu’il veut dire, et ce à quoi il fait allusion, mais il parle quand même bien plus qu’il ne le ferait, sobre. Fatigué de la situation, de cette soirée merdique, de faire comme si Bonnie n’était qu’une vieille connaissance à ses yeux, il se repose quelques secondes sur la chanteuse. Une autre tentative de ne pas avoir à affronter son regard dès maintenant. Il semble tranquille, en cet instant. Il l’est sans doute bien plus qu’il ne le serait, s’il était entièrement lucide. Mais son cœur doit avoir conscience que là, son propriétaire s’est montré bien plus franc qu’il n’est en mesure de le faire d’habitude, et il bat un peu plus rapidement qu’il ne le devrait. Il est un peu stressé, bien moins que Clyde ne devrait l’être, normalement. Le silence ne le rassure pas vraiment, mais, pas totalement lucide, ça n’est pas non plus la panique qui vous tétanise. Il pousse juste un soupir, en sentant la brune bouger, obligeant le brun à se redresser. Il s’apprête à se passer une main dans ses cheveux, juste pour bouger un peu, quand la brune le surprend, en posant ses mains sur son visage. C’est un regard intrigué, que Clyde lui lance, ne comprenant pas vraiment à quoi elle joue, en cet instant précis. Loin d’être en pleine position de ses capacités cérébrales, il ne sait que penser, ne parvenant, de toute façon, pas à penser réellement. « Qu’est… », tente-t-il de lancer, mais il ne peut aller au bout de sa phrase. Ca n’est pas plus mal, il n’avait pas d’idées pour la terminer, de toute façon. Si jusqu’à présent, son cerveau tournait au ralenti, désormais, il ne tourne plus du tout. Et tout ça parce que la chanteuse vient de le faire taire de la meilleure façon qui soit.

Il ne réfléchit pas, Clyde, il ne réfléchit plus, il agit purement par automatisme. Ses bras se nouent autour de Bonnie, qu’il plaque contre lui, comme s’il ne comptait plus la lâcher à l’avenir. C’est avec ferveur qu’il répond à ce baiser qu’elle a initié. Il y a presque du désespoir dans la façon avec laquelle il l’approfondi. C’est sans rompre le baiser qu’il fini par plaquer la brune contre un mur. Du grand Bonnie et Clyde. Sauf que le Clyde est bourré et a une main en vrac. Main qui se retrouve coincée entre le dos de la brune et le mur. Et c’est loin d’être un truc agréable. Et ça a le mérite de le faire revenir à peu près sur Terre. Autant que possible, vu son état, du moins. Un grognement de douleur échappe à Clyde, qui extirpe rapidement sa main de là. Il peste, ses lèvres toujours contre celles de la jeune femme, maudissant sa blessure. Pour autant, il ne met pas un terme à ce qui se trame. Taquin, comme il le faisait à l’époque, il s’amuse à mordiller la lèvre de la jeune femme. Doucement, bien entendu, même s’il est loin d’être dans son état normal, il est encore assez lucide pour ne pas faire le con complet. Tout en soupirant, il pose sa main blessée sur la hanche de la brune, l’autre se faufilant entre le creux de son dos et le mur, réduisant ainsi à néant les quelques infimes centimètres qui pouvaient bien encore exister entre eux jusqu’à présent.. « Bonnie… » Faudrait être sourd et idiot pour croire qu’il y a de la haine, dans la façon dont il prononce ce prénom, qui contient bien plus de révérence qu’autre chose. « Est-ce que tu peux m’dire… », commence-t-il, tandis que ses lèvres se perdent sur la mâchoire de la jeune femme, y déposant  quelques baisers. Il est perdu, Clyde. Il ne comprend pas ce qui se passe. Il ne veut pas comprendre grand-chose. Il croit plutôt être en train d’halluciner, pour le coup. Vu ce qu’il a bu et fumé, ça ne l’étonnerait même pas, que ça ne soit qu’une hallucination, et non la réalité. Mais, illusion ou pas, il s’en fout. Pour l’instant. Car demain, il se doute bien que ça ne sera pas pareil… S’il réalise qu’il a juste tout rêvé, il va morfler comme rarement. Et s’il s’avère qu’il n’a pas rêvé tout ça, il va juste se demander ce qu’il a bien pu dire ou non à la Turner, et ça ne sera pas forcément mieux, entre eux, en réalité… « … c’que tu joues, là ? » Et oui, il a du mal à formuler une phrase correcte, l’alcool ne l’a pas délaissé, malgré les récents événements, bien au contraire. Bon, sa phrase reste claire. On ne peut pas lui reprocher sa difficulté à garder ses idées claires, alors qu’il est en piteux état, et qu’il a Bonnie contre lui. Qu’il s’amuse même à l’embrasser dans le cou, indiquant clairement qu’il dérive bien trop, là, et laissant à présager que le lendemain, il n’y a pas que sa gueule de bois qu’il maudira. Toutefois, si la tournure de la phrase laisse à désirer, on détecte aisément la crainte qu'il éprouve, à la perspective qu'elle puisse désirer se jouer de lui, au final, comme ça a été le cas, à ses yeux, 8 ans plus tôt.

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Posté le Dim 4 Fév - 19:02


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Ever since I met you, Ever since the days we were together, Heaven knows that I could never ever forget you
Pour la première fois depuis huit ans, Bonnie lâche totalement prise. Faisant envoyer ses principes et surtout sa conscience, elle cède à la tentation qui la ronge depuis bientôt trois semaines, ses lèvres venant se plaquer sur celles de Clyde avec ferveur. Et elle a l'impression de revivre Bonnie, quand Clyde répond à son baiser, l'attirant contre lui. Plus besoin de parler. Son corps répond à sa place alors qu'elle se colle un peu plus contre celui de Clyde, étouffant ainsi l'espace entre eux, comme si sa vie en dépendait. Et elle s 'accroche aux épaules du guitariste la brune, alors qu'il l'oblige à faire quelques pas en arrière, pour la plaquer contre le mur. Échange intense, une vraie bouffée d'oxygène pour Bonnie qui a la sensation de respirer à nouveau normalement. Dans sa bulle, elle ne pense plus à rien dans les bras de Clyde. Pas même à Matthew qui est absent pour les deux ou trois prochaines semaines et qu'elle a, pour le coup, totalement évincé de son esprit...

Quand Clyde grogne de douleur contre ses lèvres à cause de sa main blessée qui vient de se faire méchamment pendre en étau, Bonnie esquisse un sourire. Qui s'évapore très vite alors que le guitariste lui mordille la lèvre inférieure, provoquant ainsi un frisson de plaisir le long de l'échine de la jeune femme. Du Clyde tout craché. Un court et très bref instant, Bonnie plonge ses yeux dans ceux du brun. Et on peut clairement y lire tout le désire qu'elle peut éprouver pour lui en cet instant, et sans aucun doute possible. Mais cet échange est vraiment très bref, car déjà Bonnie repart à l'assaut de ces lèvres qui lui ont désespérément manqué. Quand la main du guitariste vient se glisser au niveau de sa hanche, le corps de Bonnie répond presque instantanément, s'appuyant contre pour en épouser la paume, comme pour l'inciter à aller plus loin.. Et quand il prononce son prénom comme il ne l'avait plus fait depuis beaucoup trop longtemps, Bonnie retient son souffle alors que Clyde s’affaire à l'embrasser sur l'angle de sa mâchoire, puis dévier au niveau de son cou. La belle penche légèrement la tête en arrière pour lui donner meilleur accès, fermant les yeux pour profiter pleinement de ses baisers, l'une de ses mains se perdant dans la chevelure du brun. Quand enfin il parvient à terminer sa phrase, Bonne rouvre les yeux. Se fige un court instant. « Je joue pas » qu'elle répond d'un ton ferme qui ne laisse pas de place au doute ni au questionnement. La relation entre Bonnie et Clyde a toujours été compliquée. Même à l'époque. Pas un couple officiel, ils ne se faisaient pas prier pour aller voir ailleurs, histoire de rendre l'autre jaloux mais aussi, brouiller les pistes vis-à-vis du reste du groupe. Une sorte de jeu malsain entre eux, qui bouffait complètement Bonnie. Mais elle n'a jamais rien dit la chanteuse. Rendant la monnaie de sa pièce à Clyde dès qu'il allait voir ailleurs. Relation toxique pour l'un comme pour l'autre. Et pourtant, Bonnie en redemandait toujours. Et elle en redemande encore maintenant, huit ans après... « Je joue plus... » qu'elle lance dans un murmure alors qu'elle oblige Clyde à la regarder dans les yeux et qu'il voit à quel point elle est sincère. Bonnie encre ses prunelles dans les siennes afin qu'il puisse comprendre qu'elle est sérieuse. Et si le guitariste y prête bien attention, il peut également y déceler tout l'amour et le désir que la jeune femme peut éprouver pour lui...

Mais bien vite, le regard de Bonnie dévie vers les lèvres du guitariste alors qu'elle se mordille sa propre lèvre inférieure avec envie, et il ne faut pas longtemps pour qu'elle cède de nouveau à la tentation. Baiser fiévreux, sa langue vient chercher celle du brun pour entamer une danse endiablée. A son tour, Bonnie mordille la lèvre inférieure de Clyde, avant de dévier vers son oreille droite « J'ai envie de toi Clyde... » qu'elle lui murmure d'une voix sensuelle comme elle a déjà pu le faire par le passé, avant de doucement lui mordiller le lobe de l'oreille.

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Posté le Dim 4 Fév - 21:26


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Le cerveau de Clyde est clairement parti faire de la chaise longue, là, et même s’il tente de calmer un peu les choses, c’est compliqué, pour lui. Il aimerait savoir ce que fait la brune, si elle est pas juste en train de faire une connerie, ou juste de chercher à profiter de lui, pour combler il ne sait trop quoi. C’est un vrai effort, pour lui, de parvenir à formuler cette simple question. Il y parvient, il ne sait pas trop comment. Il ne sait toutefois pas ce qu’il attend, comme réponse. N’importe laquelle des réponses possibles, en réalité, il les redoute. Une possibilité reste en effet que ça ne soit qu’une envie de vengeance de Bonnie, de ce qu’il lui a mit dans les dents, dans la rivière, pour justifier le baiser qu’il s’est laissé aller à lui donner. Ou ça peut être juste parce que l’occasion se présente, que l’alchimie qui existait entre eux est là, toujours présente, entre eux, malgré tout ce qu’ils peuvent bien mettre en œuvre pour la faire disparaître. Alors, quand la brune rétorque qu’elle n’est plus en train de jouer, Clyde est perdu. Et le regard qu’elle lui lance ne l’aide pas plus. Peut-être parce qu’il est trop bourré pour ça. Peut-être parce qu’il a juste trop peur de se faire des films, et d’imaginer le regard qu’elle peut lui lancer, le genre de regard qu’il se damnerait pour voir de nouveau se poser sur lui, de la part de la chanteuse. Peut-être parce qu’il flippe de ne plus connaître aussi bien Bonnie qu’il la connaissait autrefois. Peut-être un mélange de trop de choses. Il ouvre la bouche, pour tenter de parler, mais Bonnie lui coupe l’herbe sous le pied, et se montre plutôt douée pour s’assurer de mettre le cerveau de l’Irlandais en pause. Exit les moindres doutes du musicien, exit tout le reste, même, là, il n’y a que Bonnie qui compte. Il ne sent même plus l’agitation de son cœur, provenant du baiser qu’ils partagent, comme du simple fait de sentir Bonnie collée contre lui. Et putain que ça lui avait manqué, à Clyde, ça. Ivre ou pas, ça lui avait manqué. A tel point qu’il se demande juste comment il a pu tenir autant de temps sans connaître ce sentiment, cette impression d’être enfin lui, d’être enfin complet, même en ayant la tête à l’envers. Et sa tête n’est pas prête de se remettre en place, avec ce que la Turner lui murmure par la suite. « Bonnie, putain… », gronde-t-il, en déglutissant, ne sachant trop ce qui rend sa respiration soudainement difficile. La façon avec laquelle la bassiste lui a parlé, d’une façon qu’il ne pensait plus entendre de sa part, pas en ce qui le concernait, du moins ? Le fait qu’elle l’ait appelé par son prénom, et que Clyde avait toujours trouvé qu’il sonnait foutrement bien, quand Bonnie le prononçait, même quand elle était en colère contre lui ? Ou qu’elle s’amuse à lui mordiller le lobe de l’oreille ? C’est sans doute tout ça. Ajouté à la main de l’Irlandais, qui s’est glissé, sans même qu’il ne sache quand ni comment, sous le t-shirt de la brune. Et putain, juste sentir le dos de Bonnie sous ses doigts, c’est déjà bien en mesure de le perdre, le Clyde, surtout quand il est ivre. « Tu vas m’rendre cinglé. », souffle-t-il, sachant pertinemment que la folie, il est déjà dedans, que la brune a toujours été très douée pour mettre en sourdine ses neurones. Il l’a bien remarqué, quand elle s’était mise en tête de le séduire, au point d’y arriver. Et au fil du temps, elle avait fini par découvrir comment susciter son envie, en quelques paroles ou quelques gestes.

Et pendant quelques instants, il s’abandonne juste à l’instant présent, à l’envie qu’il a de Bonnie, à l’agacement qu’il éprouve de devoir lutter contre ce qu’il ressent pour elle. Il reprend possession des lèvres de la brune, pour un baiser fiévreux et langoureux. C’est cependant quand il est en passe de retirer le t-shirt de la brune, qu’il revient à lui. Le baiser interrompu, il s’est légèrement détaché de la bassiste pour parvenir à la débarrasser de son haut, estimant que les vêtements de la brune commençaient progressivement à devenir de trop, dans cette affaire. Mais il s’interrompt, avant de commencer réellement à la dénuder, le haut de la Turner à moitié relevé. Comme pour s’efforcer de revenir entièrement à lui, Clyde se mord les lèvres, devant lutter contre son envie de découvrir le corps de Bonnie, 8 ans après avoir été le 1er à en partir à la conquête. Le seul corps qui l’ait jamais réellement attiré, au point de vouloir le retrouver, encore et encore. Ces dernières années, il n’était pas rare que les pensées de l’Irlandais s’égarent du côté de la brune, alors même qu’il était en train de se taper une autre nana. Et là, il doit avouer qu’il a du mal à croire à ce qu’il s’apprête à faire. Mais, pourtant, cette décision, en réalité, il l’a pris il y a un moment de ça, et leurs retrouvailles ont juste entérinée cette résolution dans son esprit. « On peut pas. », déclare-t-il finalement, d’une voix montrant bien à quel point ça lui coûte, de dire ça, à quel point il est loin de ne avoir aussi grandement envie de Bonnie. « Pas dans un tel merdier. », explique-t-il, en indiquant d’un signe de tête le salon, qui est certes dans un meilleur état qu’à l’arrivée de Bonnie, mais qui ne laisse aucun doute quant à la fête qu’il a organisé ici. Le guitariste soupire, en remettant le t-shirt de la brune en place. Parce qu’il n’est pas maso non plus, il évite soigneusement de frôler sa peau, durant la manœuvre, tout comme de laisser son regard glisser sur le maigre bout de peau qu’il venait de dénuder, et qu’il recouvre désormais. « Pas alors que j’suis comme ça. » Lucide, partiellement, du moins, Clyde sait qu’il est bourré et défoncé. S’ils ont déjà couchés ensemble alors qu’ils étaient ivres, ou l’un d’entre eux seulement, là, Clyde ne veut pas de ça. S’il avait eu la blondasse dans les bras, au lieu de Bonnie, il n’aurait pas dit non, mais c’est juste parce qu’il en aurait rien eu à foutre. Ca n’aurait pas eu de sens. Il en aurait même rien eu à cirer, si ses performances s’étaient avérés merdiques, dû à ce qu’il a consommé en trop grande quantité, les heures écoulées. Mais c’est Bonnie, pas n’importe qui. Et Clyde ne veut pas de ça, pas comme ça. Et c’est bien pour éviter de céder, d’oublier ces bonnes résolutions, qu’il s’éloigne de quelques pas de la brune, sachant pertinemment qu’il en faut bien peu pour qu’il ne souhaite de nouveau l’embrasser, pour finalement aller plus loin. « J’veux pas être défoncé et ne plus m’souvenir de rien, demain. » Il s’excuse, de ce refus qu’il espère qu’elle ne prendra pas mal, et ses excuses sont lisibles jusqu’à dans son regard ou la moue qu’il arbore. Mais si quelque chose doit se passer entre eux, Clyde veut être vraiment conscient, et ne pas tout oublier au petit matin. Sa main se glisse dans ses cheveux, comme pour effacer le souvenir de la main de la brune, qui s’y est perdue un peu plus tôt. Et il déglutit, car il sent encore trop bien la chaleur du corps de la chanteuse contre le sien, qu'il sent encore trop bien les lèvres de la jeune femme contre les siennes, et que bordel, son cerveau veut juste envoyer chier le peu de raison qui reste en lui pour céder à son envie.

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Posté le Dim 4 Fév - 22:06


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L'atmosphère s'est chargée en électricité alors que les deux musiciens cèdent enfin à leurs pulsions. Et Bonnie se sent revivre sous les baisers et les caresses de Clyde. Comme si elle ne faisait que suffoquer au lieu de respirer, ces huit dernières années. Et l'envie d'aller plus loin, de redécouvrir et s'approprier le corps de Clyde se fait de plus en plus pressante dans la tête de la brune qui en aurait presque oublié la blonde qui a quitté l'appartement il n'y a pas si longtemps que ça. Le truc, c'est que là, elle s'en fout Bonnie. Complètement. Bien loin d'elle ce sentiment de jalousie que Clyde parvenait à faire jaillir chez elle. Elle ne joue pas cette fois. Elle ne joue plus. Met carte sur table au risque de tout perdre. Et elle le fait savoir au guitariste, avec un sérieux désarmant qui n'est pas fréquent chez elle. Car si y'a bien une chose dont elle sait user Bonnie, c'est de l'ironie et du sarcasme. Mais pas cette fois. Ce qu'elle avait presque oublié par contre, alors qu'elle tente d'attiser un peu plus le désir chez Clyde en venant lui mordiller le lobe de l'oreille et en affirmant qu'elle a envie de lui, c'est qu'il a bien abusé ce soir. Beaucoup plus que ce qu'elle a déjà pu voir. Et quand il revient capturer ses lèvres, le cœur de la belle est sur le point d'exploser. Baiser intense et passionné qui ravive la flamme comme seul lui peu le faire. Et pendant ce temps, les doigts de la chanteuse osent se faufiler sous le t-shirt de Clyde, explorer sa peau, ce corps qu'elle connaissait par cœur et qu'elle a pourtant l'impression de redécouvrir. Et quand Clyde affirme qu'elle le rend fou, c'est un sourdre satisfait qui se dessine sur ses lèvres toujours collées aux siennes. Enfin, le guitariste se décide à pousser plus loin, passant à son tour ses doigts sous les vêtements de Bonnie. Vêtement qui ne vont pas tarder à joncher le sol...

Enfin, c'est ce qu'elle a cru alors que Clyde commence à remonter son t-shirt... pour finalement s'arrêter et se reculer. Surprise, Bonnie se recule à son tour, le regarde incrédule, et dans l'incompréhension, redoutant ce qu'il va bien pouvoir lui dire pour justifier son geste. Redoutant qu'il ne veuille pas d'elle et qu'encore une fois, elle est partie trop loin toute seule. Souffle coupée, Bonnie attend désespérément la justification du guitariste qui vient d'avoir un moment de lucidité. Et c'est presque un soupire de soulagement qu'elle pousse, quand il affirme qu'ils ne peuvent pas aller pus loin à cause de l'état dans lequel il se trouve présentement. Et ça la touche Bonnie, qu'il affirme un truc pareil. Parce qu’autrefois, ça ne les aurait pas dérangé d'aller plus loin alors que l'un des deux est saoule. Combien de fois l'ont-il déjà fait dans ces conditions ? Et elle ne dit rien Bonnie, alors que Clyde rabaisse son t-shirt en prenant toutes les précautions du monde pour ne pas toucher sa peau, pour ensuite s'éloigner d'elle de quelques pas. Elle l'observe, en silence, se remettant doucement de ses émotions... Quand enfin, elle s'approche alors que Clyde lui tourne le dos, passe ses bras autour de sa taille pour l'enlacer, sa tête venant se poser contre le dos du musicien. « J'ai vraiment cru qu'tu voulais pas d'moi... » qu'elle finit par avouer après un court instant, alors qu'un petit rire de soulagement s'échappe d'entre ses lèvres. Et elle reste comme ça un moment Bonnie, savourant le moment en fermant les yeux.

Par la suite, la jeune femme finit par se détacher de Clyde, s'éloigner de lui pour faire.. pour ne rien faire. Parce qu'elle se demande ce qu'ils vont faire maintenant. Et alors qu'elle se pose la question, elle revient vers le guitariste pour lui faire face et saisir sa main blessée qu'elle commence à doucement examiner, retirer le bandage de fortune qu'elle a fait plus tôt. « Tu veux que j'reste cette nuit ? » qu'elle demande d'une voix hésitante, sans pour autant regarder Clyde. Parce que ça lui coûte à la brune de demander un truc pareil. Et on peut clairement lire la gêne prendre place sur son visage, faisant rougir quelque peu ses joues. « Ou tu préfères peut-être rester seul... » qu'elle ajoute finalement, plus sous forme d'affirmation que de réelle question, alors qu'elle ose enfin relever les yeux vers lui

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